Antares, Bételgeuse et Mismar
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Une légende dit que le bois d’oud arriva au Japon porté par les eaux, et fut sorti du sable et du sel par des pêcheurs.
il y a 19 heures
Encore une attaque gratuite de Blanche ! Décidément qu’elle est subversive cette fille ! Et en(…)
il y a 23 heures
Bonjour inexpert, En fait on était encore le 13 pour moi (décalage horaire oblige)... il était(…)
Accord intercontinental
Lavis en rose
L’encens sans l’église
L’évocation des étoiles me plonge immédiatement dans une rêverie infinie, et le thème choisi par In Astra pour sa nouvelle gamme de parfum a évidemment attiré mon attention. Être sélectionnée pour les découvrir est un honneur pour lequel j’espère être à la hauteur.
Une senteur inspirée des étoiles ? J’imaginais plutôt un côté sulfureux très littéral, car l’espace est le lieu d’un chaos éthéré assez violent au niveau olfactif (géantes gazeuses mortelles, pluie de méthane sur Titan)... je découvre donc les senteurs avec une légère appréhension, je l’avoue (et au beau milieu de l’épisode « rhume des foins » annuel). J’ai testé les 3 senteurs proposées plusieurs fois, j’ai pris tout mon temps pour apprécier pleinement leur développement. Je les ai également testé en condition « masque sur le nez » et la puissance des sillages fut suffisante pour contourner cet obstacle, m’attirant les commentaires élogieux des collègues également masqués. Je fus accompagnée dans mes essais par ma fille, au budget plus limité en matière de parfums et qui profite donc de mes achats. Nous sommes en osmose pour le ressenti.
La puissance de l’univers se retrouve totalement dans les 3 parfums, On s’imagine aisément en train de se promener sous la Voie lactée en les portant.
Antares m’a plu à la deuxième vaporisation. Les notes de cœur tubéreuse et frangipanier, m’ont semblé éphémères, mais en fait elles persistent suffisamment dans un contexte ambré qui est tout à fait enchanteur.
Betelgeuse et son iris/café est splendide, resplendissant comme une étoile au milieu de la galaxie. Une note très originale et un sillage impressionnant.
Mismar est celui qui m’a le moins « emporté »… je lui trouve un côté plus masculin que mixte et je le préférerais porté par mon mari.
Ce sont trois très beaux parfums, qui m’inspirent plus une promenade sous la voûte céleste que parmi les astres.
Ce qui tempère mon enthousiasme : un prix un tantinet astronomique également !
Peut être un coffret des 3 senteurs en format plus petit me ferait sérieusement de l’œil.. ou du nez !