Antares, Bételgeuse et Mismar
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Un accord vibrant de thé noir infusé d’épices, dessinant un contraste entre fraîcheur piquante et douceur enveloppante.
il y a 4 jours
Bonjour, je vais commencer par dire un grandissime merci à cette page qui vient de m’apporter(…)
il y a 5 jours
Winter’s Spring est une reprise en plus floral et moins éphémère de Summerbykenzo, mon parfum(…)
il y a 1 semaine
Bonjour à tous, Je rejoins le point de vue de jle - qui remonte déjà à plus de 14 ans ! Osmanthe(…)
Jeu d’Hombre
Amande complète
Suave qui peut
Merci à Auparfum et la maison In Astra de m’avoir permis de découvrir ces trois créations. Comme très souvent, le descriptif sur le papier permet d’avoir des préférences a priori. Dans le cas présent, Betelgeuse m’attirait le plus : coriandre, Iris, osmanthus et un fond de mousse de chêne, voilà des composants qui ont tout pour me plaire. Antares est la promesse d’un bouquet floral puissant, avec sa tubéreuse et son frangipanier. Mismar me semblait un tantinet plus androgyne et de fait, mon ami s’est précipité sur le tube dont il s’est abondamment (trop ?) aspergé. Du moins ai je pu apprécier grandeur nature l’effet du parfum en question. Pour la première fois, j’ai procédé à des essais en deux étapes. Les mouillettes étant fournies avec les échantillons fort soigneusement emballés, c’est sur papier que je me suis familiarisée avec les fragrances. Point commun aux trois : la puissance. Au moins, on ne risque pas de leur en faire le reproche. Contre toute attente, Betelgeuse n’a pas vraiment répondu à mes espérances : le parfum a quelque chose de mat, sourd, les notes évoquées se fondent en une matière compacte où j’ai bien du mal à identifier iris, osmanthus ou mousse de chêne. En revanche, on a souvent l’impression que l’alcool dénaturé affleure la composition. Mismar se montre plus direct, très épicé, son gingembre et son cyprès colorent bien la composition mais on ne peut pas vraiment dire que le parfum évolue beaucoup dans le temps. Il reste très monolithique et ne tarde pas à dévoiler un défaut rédhibitoire à mon nez : une surdose de sucre qui finit par me lever le cœur, je l’avoue. Antares est le seul qui présente une évolution plutôt intéressante : celle d’un parfum au départ très "encaustiqué", très cire d’abeille autour des notes puissantes de frangipanier mais surtout de tubéreuse. Celle-ci se fait ensuite très puissante et s’installe avec une diffusion impressionnante... trop, et surtout se noie dans le sucre. Le sucre, nous y voilà encore... Je serais bien incapable de porter durablement l’un de ces trois parfums. Nul doute qu’ils puissent séduire une clientèle, sans doute argentée, élevée à LVEB et en quête de nouveauté. Mais pour ma part, je passe mon tour. Désolée...