Duel
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
il y a 6 jours
Oui, le site Guerlain m’a répondu la même chose. Vol de nuit n’y est plus vendu mais on peut(…)
il y a 1 semaine
Bonsoir, pour ma part et pour avoir porté les deux sur de longues périodes, je ne trouve pas du(…)
il y a 2 semaines
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Duel a toujours eu une excellente réputation, c’était un petit trésor caché au sein de la collection Goutal, dont on connaît essentiellement les féminins et leur Sables si particulier. Quand j’ai approfondi mes références parfums, Duel revenait souvent dans les conseils des différents amis croisés ici et là. Et, alors qu’en général je n’avais pas trop de mal à comprendre pourquoi certains parfums fascinaient, j’ai mis beaucoup de temps à comprendre pourquoi Duel avait si bonne réputation.
Au début, j’ai longtemps été gêné par un aspect qui m’évoquait le plastique, le latex, le caoutchouc. Je voyais l’aspect hespéridé, pétillant, scintillant. Mais j’étais gêné par cette couche de cellophane qui m’asphyxiait, m’empêcher d’y voir la respiration dont parlaient les autres. Le fond de mousse continuait à me donner une impression de sécheresse. A vrai dire, aucune étape du parfum ne me donnait satisfaction.
Je l’ai laissé de côté longtemps. Puis j’ai grandi, j’ai appris, j’ai senti. J’ai pas mal suivi le travail d’Isabelle Doyen. Et j’ai retrouvé de plus en plus de trace de Duel dans d’autres parfums d’Isabelle Doyen. Dans ses autres notes thés : L’eau du fier, L’île au thé... Surtout dans cette incroyable Antimatière, grâce à laquelle tout s’est éclairé. Son accord très simple et lisible entre la mousse, le musc, la violette et l’ambre gris. J’ai vraiment compris l’accord, l’effet fourrure et chatoyant qu’il procurait.
L’accord de l’heure fougueuse m’a aussi aidé à mieux cerner Duel. Cette association entre le maté et la mousse qui donne un aspect chevalin, vaguement cuiré, pelage.
Duel me dérange toujours un peu. Il est peut être un peu trop dans un registre de violette un peu plastique-skaï-latex. Je crois que je ne suis finalement pas très fan de son association avec les agrumes (L’île au thé me l’a confirmé). Mais c’est un parfum important dans le travail d’Isabelle Doyen, et ça reste un accord très fort, identifiable, maîtrisé et toujours dans une certaine élégance. J’en suis presque à regretter de ne pas être encore plus séduit par ce parfum, comme si c’était moi le problème.
En fait c’est peut être moi le problème ?