Quel parfum portez-vous ?
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 17 heures
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Knize Ten. La découverte fortuite d’un point de vente à Bruxelles m’a permis de retrouver le tout premier parfum cuiré que j’ai senti, adolescent, et dont je possède toujours la miniature d’époque (qui plus de quarante plus tard n’a pas pris une seule ride...) Cette redécouverte m’oblige à reconsidérer mes " cuirs " accumulés depuis de longues années : Bel Ami, Aramis, Tabac Blond, Eau de Gloire, Gomma, Cuir Ottoman, et Cuir Mauresque - qui doit beaucoup à KT. A une attaque franche, un peu piquante mais si dynamique avec ses agrumes rehaussés de romarin, succède l’apparition de quelques fleurs, œillet en tête dont le côté épicé est renforcé par la cannelle, qui s’épanouiront sur un cuir magnifique, velouté, presque poudré, enroulant bois de cèdre, santal et patchouli lovés dans soupçons d’ambre et de vanille... mais c’est si léger ! L’ensemble dégage une complexité sans ostentation et une unité que je n’ai plus retrouvées depuis longtemps dans mes dernières niches. Toutes les notes qui composent Knize Ten se fondent et se répondent subtilement, merveilleusement. Très élégant, confortable et définitivement hors d’âge, ce parfum qui a dû en inspirer beaucoup d’autres nous donne aujourd’hui bien des leçons d’harmonie et d’équilibre. De tous mes cuirs (je n’ai pas Cuir de Russie), c’est peut-être Knize Ten que j’emporterais sur l’île déserte. Un vrai coup de cœur !