Pourquoi se parfume-t-on ?
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 semaine
Bien joli parfum que celui-ci mais comme pour Nez inexpert qui le décrit très bien, cette(…)
il y a 1 semaine
Elle n’a pas l’air d’émouvoir les foules, cette Hermessence. Trois ans après le lancement, me voici(…)
il y a 1 semaine
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Je viens d’une famille ou on ne se parfumait pas. C’était sans doute jugé comme une coquetterie déplacée, une frivolité de mauvais aloi ou une dépense éhontée. Se parfumer dans mon cas est donc peut-être une forme de rébellion. Et il est vrai que de mauvaise humeur , face à la contrariété, j’ai tendance à sortir le vapo et à « me » répandre silencieusement au grand profit (ou désagrément, c’est selon) de mon entourage immédiat.
Le vêtement, pour moi, c’est un peu un déguisement, une petite performance du quotidien, une ré-invention de chaque jour. Le parfum, dans ce cadre, est le petit supplément d’âme qui me permet d’entrer dans le rôle ou de brouiller les piste en disant aussi : « ne soyez pas dupe » puisque sous le costume il y a autre chose (supplément d’âme ?) qui envoie un message diffèrent et probablement plus vrai. Sous l’ironie, il y a une sincérité qui ne s’exprime pas par des mots.
Quant à ma famille, rassurez-vous, grâce à ma monstrueuse influence, ils se parfument aussi maintenant.