Chanel N°19
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Lectrice de l’ombre depuis maintenant quelques mois, c’est par ce parfum-ci que l’envie me vient d’enfin prendre la plume, toute virtuelle soit-elle, et de vous saluer tous par la même occasion.
Merveille de construction et d’harmonie, discret mais néanmoins présent, n°19 occupe une place toute particulière dans mon histoire olfactive car c’est par lui que j’ai découvert l’univers des parfums et leurs charmes infinis, leur pouvoir d’évocation surprenant, cette faculté de nous ramener des années en arrière sans qu’on s’y attende. Un pshitt sur le poignet au hasard des rayons et me voilà transportée dans le jardin de mon enfance, au bord de l’étang, un été insouciant – ou était-ce un printemps ? - parmi les iris baignés de soleil, couchée sur l’herbe fraîche, un livre à la main et le regard perdu dans le bleu du ciel.
Le parfum reste la forme la plus tenace du souvenir, comme disait l’autre. Et il avait mille fois raison.
Certains parlent d’élégance froide, je ne sais pas, pour moi ce parfum est l’évidence même, une fois porté je le trouve d’une simplicité déconcertante, il n’en fait jamais trop mais il est toujours bien là, vert et bleu, limpide et rafraîchissant. Il sait aussi se réchauffer au fil des heures lorsqu’on le porte à même la peau. En eau de parfum la tenue est assez remarquable et les notes de fond ont un côté si rassurant, enveloppant, d’une douceur infinie.
Je viens par ailleurs de découvrir son flanker, le « poudré », que j’aime déjà énormément aussi…
Le prochain test, une fois ce confinement derrière nous, sera pour l’eau de toilette. Ce site est une mine d’or mais il est aussi une source implacable de tentations !