Azurée
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Dès le premier snif j’ai bien senti que j’avais affaire à un parfum des années 70 comme je les aime : une envolée citronnée vite talonnée par un effet moussu / feuillu bien présent et riche en humus, un peu rapeux, très enveloppant . Il y a un côté terreux qui évoque pour moi une forêt d’automne ensoleillée après de fortes pluies, au sol jonché de feuilles mortes en décomposition et de brindilles ça et là.
Cette verdeur étouffante est un aspect que j’adore en parfumerie et me fait sentir frénétiquement les zones pschittées sur ma peau.
Un aspect cuiré / animalisé englobe le tout, est la colonne qui structure et lui donne de la profondeur.
Ce sont les notes de fond que je préfère dans Azurée. Elles sont tenaces et ont une tenue irréprochable sur les vêtements.
Petite soeur de Cabochard assurément, ce beau chypre cuiré vert est merveilleux en automne lorsque les températures encore clémentes mettent en valeur ses facettes à la fois rayonnantes et sombres, à l’instar de cette belle journée paisible après un épisode méditerranéen exceptionnel.