Iris cendré
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Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
il y a 2 jours
Bien belle critique d’Olivier R. P. David et vibrant hommage rendu au " Prete Rosso". À sa(…)
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Mille mercis, Olivier R. P. David, pour cette critique aussi subtile que parfaite de mon Naomi Goodsir préféré, que je vois enfin évalué sur Auparfum, et bravo pour l’évocation panoramique de cette fleur qui a suscité tant de chefs-d’œuvre. L’Heure Exquise, Bois d’Iris de The Different Company, Iris Bleu Gris et quelques autres compléteraient sans peine à mes yeux la liste que vous avez dressée amoureusement. Pour ma part, c’est par le bel Hiris d’Hermès que je suis entré dans cette noble et singulière " famille ". Si la violette et surtout l’œillet peuvent semblent désuets à de jeunes narines, qui aujourd’hui résisterait à la magie d’un nuage délicatement irisé ? L’Iris Cendré ose lui un incroyable décalage d’avec les iris traditionnels cités plus haut. Tantôt rude, tantôt enjôleur, il vous isole dans un nuage compact et addictif. Sublime suffocation contemporaine qui me rappelle celle qu’avait déclenchée chez moi, avec d’autres matières et d’autres couleurs, l’étonnant Cuir Velours du même Julien Rasquinet (parfum dont le Daim Blond actuel semble aujourd’hui une mauvaise et synthétique copie). Et vive l’iris !