Baptême du feu
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Voilà quelques jours que je porte ce Baptême du feu avec plaisir. Gourmand ce qu’il faut sans être sucré, un brin floral, rafraîchissant mais pas froid, il est moins "radical" que beaucoup de Lutens, ce qui n’est pas pour me déplaire dans ce moment de redoux où l’on se voit sortir des lourdeurs de l’hiver sans en oublier la saveur. Le côté "minéral" du parfum lui donne une certaine clarté, le mélange d’épices (quelque chose comme cannelle, girofle, gingembre) et d’agrumes rappelle quelques boissons et desserts d’hiver, le tout arrondi par une note d’osmanthus (note que je fuis en général) qui figure déjà le printemps. Sur moi il tient comme les "nouveaux" Lutens, c’est à dire moins que Ambre Sultan ancienne formulation mais bien plus de quelques heures fugaces. Je n’y sens pas de notes atrocement savonneuses, ni la touche métallique qui me fait fuir dans Dent de lait, il fini par se fondre discrètement sur la peau après lui avoir donné un peu de son feu vivifiant... Finalement c’est sans doute bien trouvé cette idée de "baptême du feu", c’est une première traversée sans grande violence d’un monde qui s’enfonce jusqu’à La Myrrhe et L’Innommable.