Boccanera
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Interrogeant les mondes visuels et olfactifs, deux expertes échangent en écho au dossier publié dans le dix-huitième numéro de Nez, la revue olfactive.
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Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
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Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
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Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Jardin impressionniste
Lavande délavée
Église en flammes
Je viens de faire la connaissance de Stercus (Orto Parisi donc) et je n’ai jamais été aussi perturbée par un parfum. C’est un échantillon que j’ai reçu en cadeau donc a part le nom et la marque, aucun indice. Première impression : "Ca sent le cul !" Navrée pour la spontanéité qui peut rebuter... mais il se trouve que c’est le cas. Où du moins l’idée que Alessandri Gualtieri a voulu transmettre. L’odeur du corps et ici plus précisément l’odeur d’une partie du corps qui voit rarement le jour et qui est rarement vu sous un bon jour.
Concrètement l’odeur est animale, fumée, amère, dense, tenace, poivrée, "excrémentée". En vrac je dirai de la civette ou du castoreum en veux-tu en voilà, du bouleau (?), de l’absinthe, du cumin, de la sauge sclarée (?).
Au bout d’une heure, je distingue quelque chose de suave mais c’est très léger (tonka ?). Je passe de la nausée à la curiosité. Je ne pourrais pas le porter, encore moins quand je sais l’histoire qui se cache derrière, mais je vais le garder comme une curiosité et pour me rappeler qu’un corps est un jardin odorant à sa manière.