Noir Patchouli
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
J’ai eu le bonheur de trouver un échantillon envoyé par Auparfum dans ma boîte aux lettres cette semaine, et était curieux de pouvoir porter cette création.
C’est la grande tradition du chypre qui m’a tout d’abord sauté au nez à la vaporisation. La coriandre au départ est vivifiante, mais ce sont bien les volutes du patchouli, de la rose, et d’une mousse de chêne "light" qui habillent très vite le porteur. L’ambiance rétro est bien là. Et pourtant Noir Patchouli n’est pas une répétition des chypres d’antan. Il y a ici quelque chose de plus frais, de plus propre, le patchouli se dessine plus précisément dans ses facettes réglissées et aromatiques. Je n’aurais pas non plus parlé de patchouli noir, mais de patchouli vert foncé, cerné de couleurs chaudes, comme les lueurs dans le Déluge de Turner.
Dans sa modernité, il n’est pas éloigné de Night Train de Wide Society, dont il était plus tôt question sur ce site ; mais là où Night Train est plus fruité, Noir Patchouli gagne en profondeur et en densité du bois.
Porter un chypre est pour moi une sorte de travestissement, j’ai perpétuellement l’impression de sentir l’odeur de quelqu’un d’autre, mais j’aurai plaisir à emmener ce fantôme avec moi la nuit venue.