Nuit de Bakélite
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
L’association promeut depuis sept ans l’intégration de l’odorat dans l’éducation des tout petits, dans les crèches et les écoles maternelles.
il y a 20 heures
Pardon, il s’agit d’un flacon de 50 ml et non de 75 ml.
il y a 20 heures
Je l’ai acheté sur un coup de tête (ou plutôt de nez !) et en 75 ml. Je ne sais pas ce qui m’a(…)
hier
Un coup de cœur depuis sa récente découverte ! Un chypré fruité, je suis fan de cette note de(…)
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Ombres ligneuses
Bonjour Jeanne et bon week-end à vous également :).
Je ne doute pas que ce parfum soit olfactivement une grande réussite, mais il n’en reste pas moins que le flaconnage est ce qui coûte le plus cher dans un parfum et ce, dans toute la parfumerie, et que le prix de revient (et non de vente) d’un parfum se décompose en 30% flaconnage et 10% très très très grand maximum pour les ingrédients. Ce n’est d’ailleurs pas le parfum en lui même (flacon, jus, fabrication) qui coûte le plus cher, mais la distribution et le marketing qui représentent 50% et plus. La marge quant à elle tourne autour de 15%,ultra confortable
Et s’il y a bien une chose dont je sois sûre, c’est qu’il ne s’agit pas d un projet qui ait nécessité 3 années à temps plein de travail. Que le projet se soit étalé sur 3 ans, peut être, mais juste à titre de comparaison il faut 10 ans de recherche pour trouver une molécule à intérêt thérapeutique dans l’industrie pharmaceutique et 4 années supplémentaires pour la mise sur le marché, avec des investissements énormissimes (scanner de molécules, test in vitro, études toxicologiques sur la faune et la flore etc....).
Et si nous appliquions aux médicaments le même multiplicateur que celui de la parfumerie, nous serions déjà tous morts faute de pouvoir nous offrir un Doliprane à 10 000 euros.
Cette stratégie d’un prix de vente totalement déconnecté du prix de revient est d’ailleurs pleinement assumée dans la presse par des marques comme Lutens.
Certes, les parfumeurs indépendants ne bénéficient pas des économies d’échelle et de la force de négociation des grands groupes, mais alors comment expliquer que les Guerlain aient ainsi augmenté depuis qu’ils sont devenus LVMH ?
Dominique Ropion et Anne Flipo dans un article du Nouvel observateur reconnaissaient ainsi que pour 100 euros de parfum de prestige, le jus ne représentait que 1.5 euros et la fabrication usine 1 euro. Le reste c’est de la pub.
Rappelons que la TVA de 33% sur les extraits a été supprimée depuis belle lurette.
Moins il y a d’ingrédients naturels, moins il y a de TVA, plus les prix augmentent. Rien ne saurait justifier les prix pratiqués, ils sont déraisonnables.
Très bien résumé par Ubiconseil en 2015 : "Ainsi, certaines marques de parfums affirment leur dimension luxueuse à travers une hausse des prix des flacons : les parfums Serge Lutens (hors gamme Palais Royal) ont ainsi connu une hausse de prix de l’ordre de 14% depuis 2007. Les parfums de la collection privée Dior auraient vu leur prix multiplié par cinq depuis leur lancement. Certes, la hausse du coût des matières premières est à prendre en considération, mais, comparativement, l’inflation sur la période se situe à 7.4%."
Multipliés par 5......et ce n’est sûrement pas dû aux salaires des ouvriers qui produisent ces jus !