Eau de Gentiane Blanche
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
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Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Je découvre avec beaucoup d’intérêt vos commentaires sur cette eau, mais je dois avouer ne pas partager votre enthousiasme, du moins pour l’heure. De ma part, il s’agissait d’un achat "aveugle", fondé sur les témoignages d’amis qui apprécient l’Eau de narcisse bleu - que j’aime beaucoup - et qui m’assuraient que cette Eau de gentiane était, elle aussi, fort belle, proche de sa cadette dans son inspiration mais avec son charme bien particulier.
En effet, cette composition ne manque pas de grâce ; mais ce qui me stupéfait, c’est sa faible durée sur ma peau : une véritable évanescence, quelques minutes de jolis miroitements aromatiques et hespéridés, puis plus rien ; presque une caricature de ce que certaines méchantes langues disent du grand Elléna. Il me faudrait donc me parfumer toute la journée ou presque pour conserver un peu cette compagnie. Je suis donc très étonné de vous voir louer la tenue de cette eau ; est-ce à croire que je ne la perçois pas, qu’elle m’échappe absolument, contrairement à cent autres parfums dont je perçois la présence des heures durant, parfois plus d’un jour entier ? Ou bien est-ce ma peau qui ne s’accorde pas à ce parfum, qui lui reste rétive ?
Le deuxième motif de mon insatisfaction est la ressemblance que l’Eau de gentiane entretient avec l’Eau de narcisse. Certes, elle est plus râpeuse, et j’y trouve parfois, subrepticement, une note anisée ; mais enfin la proximité est grande, et j’ai parfois l’impression que l’Eau de gentiane, qui précéda l’Eau de narcisse de quatre années, en était comme l’ébauche, l’étude préalable. Peut-être répondrez-vous à ma perplexité ?