Le Parfum
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Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
il y a 21 heures
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Bonjour,
Même si je n’aime pas tout, Elie Saab est une des rares marques dont j’ai fait quasiment le tour (essences et collection cuir comprises). C’est une marque récente, l’avantage est le faible nombre de parfums discontinués. Du coup j’ai rassemblé mes impressions sur tous les mainstream que j’ai pu tester.
Tout d’abord le Parfum, l’objet de cet article. En EDP, je trouve cette fleur d’oranger à la fois très lumineuse et caramélisée. Il n’est pas très évolutif, du coup on sait rapidement si on l’aime ou pas, quoique, après quelques utilisations grâce à un échantillon, j’ai peur de le trouver trop "chargé" à l’usage. Et pourtant il arrive à m’évoquer une certaine légèreté… Trois étoiles pour moi. Je le trouve extrêmement réussi pour un premier lancement, il donne une identité, et la plupart de ses déclinaisons le rappellent, ce que je trouve agréable en termes de lisibilité de la marque, le fait que toutes les références provenant du même nez n’y est probablement pas étranger.
L’EDT est pour moi une version plus douce, moins miel-patchouli mais un peu plus ambrée que l’EDP.
La version intense, testée une seule fois (sur peau, comme la plupart de mes tests), comporte un fond qui m’a surprise, car il m’a rappelé celui de Van Cleef, mais en plus aérien et discret. Si je n’avais pas ce dernier, j’aurais peut-être acheté cette version intense.
Passons aux versions couture. Là, ça me parle nettement moins…
Il y a une note ou un accord qui me dérange dans l’Eau Couture. Quand je compare avec la pyramide communiquée je pense à l’amande ou au caramel, voire le mélange des deux. Je ne suis pas fan du caramel, à la fois dans les desserts et dans les parfums.
Je ne me rappelle pas très bien de Rose Couture, hormis le fait que je l’ai trouvé nettement musqué, me rappelant vaguement Narciso Rodriguez For Her. Cela a beau être léger (j’insiste sur le léger à coté de For Her que l’on ne présente plus) et élégant, j’ai autant de mal avec celui-ci.
Les éditions limitées Resort. Ce sera des avis très tranchés cette fois (et assez rapides vu qu’elles ne perdurent pas).
J’ai déjà parlé de l’édition 2017 (flacon rose) pour laquelle j’ai eu un coup de cœur. C’est clairement un floral fruité avec une touche de muscs. Je connais peu de parfums avec une note de grenade (en gros, seulement celui-ci et Gingembre Rouge de Roger & Gallet) mais je crois que j’ai un faible pour cette matière. En plus il tient longtemps.
L’édition 2015 (flacon bleu) m’a fait me laver le poignet au plus vite. Affreusement collant.
Les deux derniers sentis ne m’ont pas plu.
Nuit Noor, dont j’ignore s’il s’intègre au catalogue permanent, est à mon nez un espèce de fouillis où je sens des muscs, de l’encens, du patchouli, et peut-être du cuir. Trop sombre pour moi.
Je termine par le grand lancement de la marque cette année : Girls of Now. Plaisant au début, très poudre d’amande. Il fait un peu jeune fille, mais pour un gourmand il offre l’avantage d’être aérien plutôt que compact. L’ennui c’est qu’au bout d’un moment il fait de plus en plus compact, gâteau cuit, plus précisément gâteau à l’amande, puis frangipane, et un peu biscuit à la cuiller – sucre glace (ce dernier étant la meilleure partie pour moi, ça peut venir de la fleur d’oranger). Dommage.
Au final, ce sont les créations les plus lumineuses que j’aime dans cette marque.