Parfumer ses souvenirs
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Après une première édition réunissant près de 3000 passionnés et professionnels du monde entier, la Paris Perfume Week revient du 20 au 23 mars 2025 au Bastille Design Center. Dans son sillage, se dessine une programmation inspirée et foisonnante.
il y a 1 heure
Bonjour cher camarade oui, c’est ma passion ma mère était vendeuse en parfumerie pendant l’âge(…)
il y a 6 heures
Bon, je m’y colle, bien que pas spécialiste du tout. Je dirais que c’est possible, mais il est(…)
il y a 16 heures
Malheureusement Gardénia Passion vient d’être supprimé. Une honte...
Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
En ayant commandé les échantillons de Les Nez pour tester The Unicorn Spell, j’ai fait la bizarre découverte d’Antimatière. Il y a là-dedans des odeurs sableuses, presque de goudron, pourtant très volatiles, qui m’ont transportée dans une cabine de plage en vacances. Un souvenir hanté par je ne sais quelle sinistrose ; en voilà un parfum méditatif. Je ne le porte depuis à l’occasion de retrouvailles personnelles, solitaires avec moi-même. Manoumalia a un caractère plus heureux, mais il a été composé par une morte ; c’est donc le mémento mori de la visite des aieux dans le home. Ça peut paraître tordu, mais empreindre ce lieu de ces notes à la fois joyeuses et mourantes me réconforte : je pense aussi à ma grand-mère à chaque fois que je le porte.
Sinon, je me surprends à choisir mes lessives en fonction du souvenir qu’elles évoquent, ou à apprécier soudainement l’autrefois haï jus de raisin. Un parfum pour ses souvenirs ? Je crois que ça se fait tout seul. Je n’ai que peu l’occasion de changer de parfum, chaque odeur se fait ainsi accompagnatrice d’une phase de ma vie, plus que d’un événement en particulier. Il y a quelque chose de très personnel, très singulier dans l’appréciation des parfums ; chaque souvenir parfumé me revient comme celui d’une solitude. Cela étant dit, j’ai planté des tubéreuses sur mon balcon, et elles embaument mes matinées. Mes amis et moi les reniflons au détour de la conversation. Je crois que c’est mon premier souvenir olfactif commun !