Mitsouko
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Interrogeant les mondes visuels et olfactifs, deux expertes échangent en écho au dossier publié dans le dix-huitième numéro de Nez, la revue olfactive.
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Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
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Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
hier
Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Jardin impressionniste
Lavande délavée
Église en flammes
Bonjour, Silences,
un parfum peut avoir varié (ou pas) avec les années, notamment s’il a été exposé à la chaleur et à la lumière, qui sont les principaux facteurs qui abiment une fragrance.
La lumière va faire varier la couleur (sans forcément jouer sur les qualités olfactives : j’ai un angel qui est devenu marron foncé avec l’âge, il a perdu son bleu d’origine, et aussi Femme de Rochas qui est devenu vert vif, mais l’un comme l’autre sont olfactivement intacts).
La chaleur, quant à elle, risque d’altérer le parfum en soi, et on se retrouve parfois avec un parfum qui a "viré", qui a "tourné", bref, qu’on ne reconnaît plus.
Comment savoir si c’est le cas ? Si le parfum est désagréable et que vous reculez après avoir ouvert le flacon, il y a de bonnes chances pour que le parfum ait tourné.
Les fans de vintage vous en parleront mieux que moi (Newyorker, si tu me lis...), mais c’est du cas par cas : certains parfums bien protégés vont quand même perdre certaines de leurs notes (souvent les notes de tête, et souvent pour les hespéridés), d’autres, sans aucune précaution, ne bougent pas (je pense notamment à un Bel-Ami vintage que j’ai acheté sur un marché, je n’ose penser à la manière dont il a dû subir le soleil pendant des année,s et pourtant le jus est impeccable !), donc tous les cas de figure se présentent.
Après, j’allais dire, c’est sans importance, et faites confiance à votre nez : sentez votre Mitsouko, et s’il vous plaît tel qu’il est, faites-vous plaisir et portez-le !
J’ai des flacons de Moustache de Rochas qui, sans avoir "viré", ont acquis un petit côté "aigre" dû à la variation des matières premières avec l’âge, mais rien de rédhibitoire : il n’est plus comme à l’origine, mais ça n’en est pas gênant, et je le trouve très portable tel quel !
Ensuite, vous pouvez toujours comparer votre Mitsouko à la version actuelle, pour votre culture olfactive, et voir quelles sont les différences, mais si vous aimez la version que vous possédez, mon conseil du jour (c’est du bon sens plus qu’autre chose) sera : ne vous en privez pas !