Iris Gris
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
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Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
« Iris gris » voilà un joli nom, un nom qui semble surgir du passé…Comme les noms de ces parfums disparus ô combien évocateurs. Ainsi j’ai longtemps fantasmé sur le parfum « Sous le vent » de Guerlain, je me demandais ce que pouvait bien renfermer un si joli nom croisé tant de fois au hasard de lectures sur la maison Gurlain. Et un jour, lors d’une journée découverte à l’osmothèque de Versailles, après nous avoir fait sentir différentes matières premières emblématiques, l’animateur de la journée nous invite à découvrir quelques parfums disparus. Parmi ceux-ci se trouvait « Sous le vent ». La touche parfumée passait de mains en mains et j’allais découvrir ce qui m’avait fait rêver durant toutes ces années. J’étais à la fois curieux et presque intimidé comme pour un premier rendez-vous. J’avais maintenant la touche en mains et là…Déception ! J’avais tant attendu ce moment ! Certes le parfum sentait bon mais ce n’était pas l’odeur que je l’avais imaginé, odeur que je n’aurais pas su décrire d’ailleurs. « Iris gris » le nom sonne très bien, j’en ai entendu parler la première fois il y a quelques années. Je portais « Iris gris » celui de Jean-François Laporte à l’époque où je distribuais ses créations à Marseille. C’était un masculin très poudré. J’ai su qu’un parfum du même nom avait existé chez Fath et que Maître parfumeur et gantier avait dû pour cette raison rebaptiser le sien « Iris bleu gris ». Je me suis toujours demandé à quoi il pouvait ressembler et votre article m’éclaire en ce sens. J’avais tout imaginé sauf la pêche ! J’espère qu’il me sera possible de le sentir un jour ainsi que tous ces parfums dont les noms parlent à notre imaginaire, « Le jardin de mon curé » de Guerlain, « Ambre antique » ou « L’aimant » de Coty ou le « Dandy » d’Orsay…