Cuir
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Un iris majestueux qui se démarque par sa fraîcheur florale et printanière.
hier
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bon j’arrive après la tempête, la faute à cet échantillon qui a décidé de faire trois fois le tour de la France avant d’atterrir dans ma boîte aux lettres :x
Premières impressions en déposant quelques gouttes sur le poignet de bon matin, avant que mes narines ne soient sollicitées par toutes les odeurs du quotidien : ça sent l’après rasage de mon grand père.
Je n’ai jamais su ce qu’il mettait exactement, c’est maintenant hélas trop tard pour le lui demander, mais j’adorais son odeur d’after shave propret et bien viril après le rasage (toujours manuel) mêlé à sa sueur (une des seules qui ne sentent pas la sueur à proprement parler d’ailleurs, c’est bizarre mais cette odeur je l’ai retrouvée sur quelques hommes d’ici, tous âgés, des terriens purs et durs, des viticulteurs qui travaillent chaque jour dehors par tous les temps, la peau tannée par le soleil, le visage buriné, et cette odeur de transpiration , mélange de terre et de sueur, loin d’être écoeurante m’émeut et me rappelle mon grand-père disparu).
Bref, une odeur de papy fraîchement rasé, une senteur bien masculine, garantie 100 % testostérone.
Je connais peu de parfums cuir, à part Cabochard de Grès, Cuir de Lancôme et Cuir de Russie de Chanel que je porte) et aussi Bel Ami d’Hermès ou Dzing de l’Artisan Parfumeur.
J’identifie bien dans ces trois premiers parfums, que j’aime énormément, ce que l’on appelle l’accord cuir. Il y a un côté sec , rapeux, direct et qui dérange.
Quelque chose qui titille les narines, repousse mais attire au final.
Puis une douceur, un velouté exquis dans cet accord cuir lors qu’il est mêlé à l’ambre ou à la vanille.
Ce qui m’a surprise dans ce Cuir, c’est que justement il n’est pas sec. Ni fumé.
Dès le départ, j’y ai senti quelque chose de mentholé, un citron mélangé à une pastille Vichy qui évoluerait vers un fond boisé plus que cuiré.
Pas de côté animal, mais plutôt goudron.
Pourtant curieusement ce n’est pas le bitume que je visualise, mais de grands espaces comme une forêt de pins qui s’étend à perte de vue, et mon nez que j’enfouis dans mon blouson de cuir car la brise s’est levée et que je commence à avoir froid.
Mais trêve de rêverie, c’est pourtant une odeur de « déjà senti » qui m’envahit, rien de si palpitant en fait… mais ce Cuir ne serait-il pas un descendant d’Azzaro ?
La tenue est correcte et après un passage mentholé / bonbon vosgien qui ne me plait pas plus que cela se développe l’accord cuir (je ne le sens pas avant) qui malheureusement s’essouffle trop vite.
Après un tel départ macho, dommage que tout retombe bien vite avec de jolies notes de fond, certes, mais qui ne tiennent pas la route. Trop timide, ce cuir apparaît apaisé, calme et résigné…
Le soufflé est retombé bien vite, après l’excitation des débuts qui s’annonçaient prometteurs.
Au final, pas de coup de coeur pour ce parfum. Il manque de personnalité (Azzaro bis ?) et de tenue sur le long terme.
Pas de côté addictif, je le trouve limite générique et passe-partout… sans être déplaisant il est plutôt bien construit, mais ne me donne pas de frissons...