Votre musée parfumé
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
il y a 1 heure
Oui, le site Guerlain m’a répondu la même chose. Vol de nuit n’y est plus vendu mais on peut(…)
il y a 2 jours
Bonsoir, pour ma part et pour avoir porté les deux sur de longues périodes, je ne trouve pas du(…)
il y a 1 semaine
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Votre sujet, Clara, est particulièrement inspirant.
L’eau de Charlotte (eau de parfum, discontinué), par exemple, me fait penser à l’une des oeuvres du peintre anglais Edgar Barclay intitulée May Day. Il s’agit d’une scène champêtre. Trois fillettes traversent un verger verdoyant. Les arbres sont en fleurs. Le ciel est clair. Le paysage est baigné d’une belle lumière printanière. L’ensemble de la composition dégage quelque chose de paisible et d’allègre ; impressions que je retrouve avec l’Eau de Charlotte : un jus où se mêlent la verdeur et l’âcreté du bourgeon de cassis, la suavité de quelques fruits rouges acidulés, la fraicheur du muguet et la douceur poudrée du mimosa, de la vanille et du cacao.
Dans un tout autre genre, j’associerais volontiers Jungle à l’un des tableaux du douanier Rousseau (Le rêve, par exemple) : au beau milieu d’une forêt tropicale où se côtoient singes, éléphant et autres animaux exotiques, une femme allongée dans un canapé Louis-Philipe, tend la main vers une fleur étrange.
Enfin, je me dis que si la" Nuit étoilée" de Van Gogh pouvait avoir une odeur, elle aurait peut-être celle du parfum éponyme d’Annick Goutal.