Sephora, Marionnaud, Nocibe... et les autres
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 13 heures
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
hier
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Fraîcheur souterraine
De passage dans une galerie commerciale vendredi soir, j’étais parti pour essayer l’Eau de Narcisse bleu, suite aux jolies critiques sur Auparfum qui ont attisé ma curiosité, je voulais me faire une idée.
Un peu en speed car j’avais peu de temps, j’entre chez la première enseigne que je vois, Marionnaud, et me précipite au rayon Hermès. Je fouille du regard, puis avec les mains dans les flacons cachés derrière les boîtes. Une vendeuse arrive de suite, en mode service client :
Vous cherchez quelques chose ? Je peux vous aider ?
Vous n’avez pas l’eau de Narcisse bleu ? Je ne la vois pas.
Eau de Narcisse bleue ? Ca ne me dit rien… C’est chez qui ?
Ben… chez Hermès.
Hermès ? Vous êtes sûr ?
Euh oui…
Ah bah non on l’a pas… donc il ne doit plus exister.
Si si, je l’ai vu sur Internet
Bah achetez-le sur Internet alors !
C’est-à-dire... j’aimerais bien le sentir d’abord
Ah vous voulez le sentir ? Il fallait le dire ! Il faut s’exprimer dans la vie monsieur !
(Wow… le top du service client ! Alors là… j’ai déjà décidé que si l’Eau me plaisait, ce n’est pas là que je l’achèterais.)
Sur ce, la vendeuse pousse un profond soupir, ouvre le tiroir secret en-dessous du rayon, farfouille et trouve un testeur de l’eau de Narcisse bleue, et me le tend, toute fière d’elle.
Pendant que je sens et re-sens la touche, elle revient plusieurs fois : « Alors ? Vous en pensez quoi ? etc. »
Un peu blasé et par manque de temps, j’enfourne la touche dans mon sac et m’en vais. En partant, je lui dis quand même « merci de votre aide et… et pardon de vous avoir dérangée ». Vous auriez vu sa tête !
Conclusion :
Je trouvais les vendeuses Sephora trop jeunes, sans réelle connaissance des produits, et trop « formatées » au discours commercial/marketing des marques. Mais alors là j’ai été scotché. Cette vendeuse devait avoir la cinquantaine ; vu comment elle était à l’aise j’ai supposé que c’était la directrice du magasin, et je m’attendais à des échanges un peu plus professionnels. Mais alors vu son attitude, son manque de connaissance des produits, de ses stocks, et du professionnalisme (du respect) le plus élémentaire, c’est clair que je n’y retournerai jamais.