Acheter des échantillons de parfums dans le métro, c’est pour demain !
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Et si tout commençait après l'école ? Éléments de réponse avec le parfumeur Jean-Christophe Hérault (IFF) et son apprenti Alexzander Aboyade-Cole.
il y a 14 heures
Sur ma peau triomphe une tubéreuse animalisée, vaguement poudrée de mimosa mais surtout(…)
hier
Une belle surprise que cette eau verte, très végétale, délicatement fleurie, dont la tonicité(…)
hier
Effectivement Horizon est magnifique. Patchouli 1854 de Payant est aussi très beau, pour ceux(…)
Eau archangélique
Sel de bois
Accord intercontinental
Cela fait bien longtemps que ce mouvement est en marche dans la parfumerie. Que disaient la vieille noblesse et la grande bourgeoisie à la fin du XIXème lorsqu’elle virent se démocratiser le parfum à cause de ces nouveaux entrepreneurs/parfumeurs qui le révolutionnèrent ; je parle de Daltroff (Caron), Guerlain, Coty, Houbigant, Roger & Gallet et tous les autres ? Ils devaient certainement n’y voir que décadence : la petite bourgeoisie qui accède à ce luxe ! D’autant plus que ces nouveaux parfumeurs utilisaient pour la première fois la chimie et ces matières synthétiques. Les parfums aux matières naturelles et nobles devenaient ainsi aux yeux de l’ancienne clientèle de vulgaires produits synthétiques. Depuis les années 50, le parfum s’est démocratisé à vitesse grand V. Pour attirer cette nouvelle clientèle, toujours grandissante, les marques de luxe ont du s’adapter usant des moyens marketing propre à l’époque.
Que pensait les clientes d’un certain âge, au goût raffiné, amatrices de chyprés des grandes maisons de couture, lorsqu’elles virent dans les années 80 arriver sur le marché ces parfums opulents dont les spots publicitaires omniprésents et tapageurs (bling-bling so 80’s) innondaient les coupures pub d’émissions comme celles de Collaro ou de Patrick Sébastien ? Sûrement dédain et fatalisme comme nous aujourd’hui face aux nouveaux parfums ultra-sucrés ainsi qu’aux méthodes commerciales actuelles (séphora, flankers, sorties multiples, bornes olfactives...)
Bref tout çà pour dire qu’il n’y a rien de nouveau. C’est terrible pour les vieux que nous sommes (j’ai 35 ans) et/ou amateurs distingués aux goûts certains mais l’on n’y peut pas grand chose. Cela ne s’applique d’ailleurs pas uniquement à la parfumerie mais à peu près à tout !
Nous pouvons nous rassurer car le marché et les tendances évoluent (heureusement d’ailleurs car sinon ce serait bien ennuyeux !). Les sélections exclusives des grandes marques ainsi que les parfumeurs dits "de niche" sont désormais là pour contenter les plus exigeant(e)s d’entre nous ! Et vu l’offre pléthorique et de qualité on ne va pas s’en plaindre !
Pour ce qui est du café à 1€ au George V cela arrivera lorsque cet établissement se trouvera définitivement délaissé par sa clientèle élitiste et fortunée car celle-ci se sera tournée depuis bien longtemps vers de nouveaux établissements ou de nouveaux modes de consommation.