Violette in Love
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Interrogeant les mondes visuels et olfactifs, deux expertes échangent en écho au dossier publié dans le dix-huitième numéro de Nez, la revue olfactive.
hier
Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
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Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
hier
Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Jardin impressionniste
Lavande délavée
Église en flammes
C’est un peu impressionnant d’être le premier à commenter pour un novice, mais bon, il y a toujours une première.
Comme vous le dites si bien Jeanne, Violette in love est une jolie violette. Jolie, sans être mièvre pour autant, presque ingénue. Des accents de framboises pas tout à fait mures, encore sur le plant ; on sent le jardin printannier, la violette est douce, éthérée et délicate. Elle rappelle l’innocence du printemps, quand tout se dévouvre. Elle danse sur ce fil sans tomber dans le sucre et la poudre. C’est rafraichissant de sentir un parfum simple et bien construit. Je lui préfère quand même The Unicorn Spell by Lesnez, plus lunaire.
Le W-e à Deauville est également assez ravissant. A l’ouverture c’est carrément dans un parterre de muguet qu’on a le nez, c’est vert, végétal et fleuri, une belle envolée de galbanum comme je les aime. C’est un parfum de 1er mai, d’insouciance, un brin (de muguet) rétro. A mesure qu’il évolue il s’enracine, s’épice légèrement, presque sur le point de faner mais non.
Le nom comme pour tous les parfum de la maison est magnifiquement trouvé. Des parfums poétiques, évocateurs d’histoires, intemporels et pointus. En bref, délicieux et dépaysant.
(Le retour a été rude, quand dans la même après-midi un vendeur d’Arabian Oud m’a collé un parfum dont je ne sais même pas le nom sur l’avant-bras, alors que je regardais la vitrine. Bêtement je me suis dit : un peu d’orient ça peu pas me faire de mal, ça sentais bon le bois qui brulais à l’entrée. Le choc olfactif ! Après la délicatesse des deux précédents, qui se sont carapatés en vitesse : le jus sentais un genre de pomme verte fleurie, acide et chimique à vous en faire grincer des dents et terriblement incommodant au point que j’avais qu’une hâte c’est de rentrer chez moi me laver ! A l’avenir je me méfierai un peu plus)