Nuit de Cellophane
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Suite à une commande récente d’un Lutens, j’ai reçu par la même occasions quelques miniatures, dont Nuit de Cellophane, parfum qui, bien que grande accro aux Lutens, ne m’avait jamais attiré et que je n’avais jamais senti.
Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui je décide donc de le porter, pour faire connaissance. À peine l’ai-je mis que j’ai été directement été saisie d’une franche familiarité et ai été transportée dans les vestiaires de danse classique. Une association qui s’est fait immédiatement, très fortement, une évidence. J’ai trouvé cela curieux et ai tenté de comprendre cette association et en faite je crois que c’est l’odeur de laque qui fait le pont entre ce parfum et ces souvenirs.
Non que cela soit très désagréable, mais je ne sais pas si j’ai envie de sentir la laque pour cheveux en me parfumant...
Ce parfum me laisse donc dubitative...
Le porter me portent dans des lieux de souvenirs plaisants, mais voilà bien tout je crois.