Serge Lutens agrandit la Section d’or
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Le vintage est à la mode et de nombreuses maisons (plus ou moins) historiques ont relancé récemment des collections de parfums après de longues années d’absence ou de discrétion. Nous vous proposons un tour d’horizon de ces fragrances revenantes.
il y a 2 jours
J’avais senti par curiosité la version elixir de la Panthère, et lui avais trouvé quelque chose de(…)
il y a 2 jours
Selon moi, la version élixir de "La panthère" est la variation vanille et fleur de tiaré (monoï)(…)
il y a 3 jours
Dans les années 80, les parfums avaient du coffre. Ils sentaient le cuir, la mousse, l’audace.(…)
Bonbon solaire
Faits et zestes
Brut de gousse
La parfumerie sélective, pourquoi pas, mais...
L’exclusivité recherchée par les marques n’est pas un phénomène nouveau. Les marques choisissent délibérément d’écrémer leur clientèle pour que cette situation concorde avec l’image de marque, avec la notion d’exclusivité, et dans notre cas avec la notion du luxe toujours liée à la parfumerie, qu’on le veuille ou non.
Je trouve acceptable l’idée qu’une marque limite sa diffusion et donc son nombre de client.
Le produit devient alors plus rare et plus exclusif et le consommateur plus différencié des masses consommatrices. C’est une façon de valoriser le produit et le client.
De plus cela n’implique pas une sélection par l’agent, mais plutôt par la curiosité : êtes-vous assez curieux pour aller dégoter le parfum en question ? La quête du parfum rare peut même être très agréable.
Mais lorsque Serge Lutens propose des parfums à des prix si élevés (ce ne sont pas les plus chers certes) il procède clairement à un écrémage par l’argent.
La Collection Or dit-elle implicitement que seule la clientèle aisée la mérite ?
Voila quelque chose qui me gène profondément et qui me parait loin de l’esprit Lutens.
Lutens se rabaisserait-il s’adapter au gout d’un type de clientèle pour conquérir un nouveau marché en laissant au passage toute sa sincérité ?
Il y à un concept qui me gène beaucoup ici que je retrouve beaucoup dans le monde de la musique : il y à d’un coté l’artiste qui créé et propose au public qui adhère, ou non, et de l’autre coté celui qui répond à la demande du public, et ne propose que ce qui « fonctionne ».
La différence entre la démarche artistique et la démarche financière probablement.
Bref, je divague, j’ose espérer que les parfums sont de qualité et sont signés.