Vitriol d’œillet
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
hier
En revanche, j’étais un peu étonnée que Madagascar, le Baume vanille n’ait pas sa propre critique à(…)
hier
Ah, certains de mes parfums étaient des coups de coeur immédiats : le regretté Traversée du(…)
hier
Bonjour Garance, je n’ai pas encore senti le Madagascar, mais ce que vous en dites sur le doute(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Bonjour à tous,
je dit juste qu’il n’y a pas que lui. : Tout à fait d’accord avec cette remarque Thelittlebox.
Et je pense que tout le problème est là.Le Lutens actuel me semble surcoté et être jugé en fonction de sa valeur passée.
Bien sûr que l’on peut aimer Lutens et la belle parfumerie, tout comme on peut ne pas aimer Lutens mais aimer la belle parfumerie.En ce qui concerne Serge, j’appartiens aux 2 catégories : j’ai aimé (pour ne pas dire adoré) beaucoup de ses premières créations et c’est toujours le cas (Féminité du bois ou Bois de violette sont pour moi des chefs d’oeuvre par exemple).Mais, depuis quelques années, depuis qu’il est devenu un missionnaire évangélique et visionnaire, j’avoue ne plus retrouver beaucoup de beauté dans la plupart de ses dernières créations.Celles-ci me semblent devenir de la parfumerie gadget dont le prix est inversement proportionnel à leurs valeurs et dont beaucoup de noms (Laine de Verre, Vitriol d’Oeillet, De Profundis), en plus de leur senteur qui ne passe pas chez moi, ne correspondent pas à l’idée que je me fais de la parfumerie. (je n’ai d’ailleurs toujours pas compris la présence de Laine de Verre -insipide au possible- dans la sélection Olfactorama).
Bref, en ce qui me concerne, Le Lutens d’aujourd’hui n’a pas d’intérêt.Mais, comme le dit Dau, on peut très bien vivre sans.Ce qui me chagrine, c’est que d’autres maisons très intéressantes, comme les EDPFM me semblent suivre le même chemin, la Cologne indélébile n’étant pas mauvaise, mais rien de nouveau sous le soleil.Et pendant ce temps là, il y a des parfums moins connus mais peut-être plus intéressants qui passent à la trappe.
La renommée est une belle chose, mais, quand une marque s’égare, il me semble normal de critiquer.Comme disait Beaumarchais : "Sans la liberté de blâmer, il ne peut y avoir d’éloge flatteur".
Heureusement, c’est le cas sur Auparfum.J’y trouve les échanges opposés libres et très courtois (sauf exception particulièrement rare lol) et c’est un plaisir.Comme est un plaisir la diversité olfactive.....