Le futur du parfum, par Marielle Belin (La Marque & la Manière)
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Après une première édition réunissant passionnés et professionnels du monde entier, la Paris Perfume Week revient du 20 au 23 mars 2025. Dans son sillage, se dessine une programmation inspirée et foisonnante.
il y a 4 heures
Voilà un néologisme qui résume aussi Paris. Lol.
il y a 5 heures
Vous avez raison il n’y figure pas. Je ne l’ai jamais senti , passé sous les radars. Je le note(…)
il y a 5 heures
Je n’ai pas vu Amouage Jubilation 25 dans vos posts. Avec une copine, autre folle des cyprès,(…)
Faux classique
Le nez dans la terre
Décoction enchanteresse
Bonjour à tous,
Je pense que l’article met en lumière un élément très important qui explique très bien la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement en parfumerie : le basculement du système d’offre.
Même si la démocratisation de l’offre de la parfumerie a commencée après la guerre, il me semble que c’est bien la fin des années 80 qui marque un fort tournant. Dans les années 90, tout va s’accélérer, notamment à cause des profondes modifications de la distribution, c’est à dire de l’explosion des supermarchés de la parfumerie dont Sephora est le chef de file (la chaîne est rachetée en 1997 par LVMH). Le secteur des grands labos se concentre... C’est à partir de cette période que la concurrence devient totalement acharnée et que la manière de faire du parfum va changer.
Jusqu’au début des années 90, on faisait un parfum à partir d’un univers de création, à partir de l’intimité d’un créateur, qui proposait sa vision, à laquelle on adhérait ou non, comme le dit Marielle dans son article. L’idée des "tendances" étaient encore peu prégante, puisqu’il était question de transcrire un style, une personnalité, par essence hors de toute tendance. C’était donc l’ère de la proposition.
Depuis, nous sommes passés à l’ère de l’adaptation, où il n’est plus question de transmettre une vision, mais de s’adapter à ce que veux le consommateur. Sauf que bien souvent le consommateur ne sait pas ce qu’il souhaite. Il attend qu’on lui propose, résultat, les tendances ou les éléments qui influencent le domaine olfactif lui sont souvent inadaptés (relire l’article sur les goûts et les couleurs par Jeanne !), et c’est comme ça qu’on en arrive aujourd’hui à une parfumerie qui s’emballe, qui brasse du vent, et qui tourne désespérément en rond, avec des tests consommateurs qui valident le fait que la fragrance proposée est assez plate et inintéressante pour plaire au plus grand nombre...