Le parfum… mais à quel prix ?
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
La conception du parfum comme une oeuvre d’art devant être payé au prix fort est un non sens, car il s’agit pour l’essentiel d’un art industriel (dans son aboutissement et l’exploitation commerciale qui en découle, pas dans sa conception bien-sûr). Si ça ne me gêne absolument pas de payer un certain prix pour les qualités olfactives d’un Chanel, ça m’embête beaucoup plus que la moitié de cette somme soit justifié par le soi-disant caractère prestigieux d’une marque (pour être tout à fait clair : si j’aime Guerlain, ce n’est pas pour l’aura de luxe, de préciosité et de rareté qui s’en dégage, mais pour leurs SENTEURS ; et j’aimerais pouvoir payer pour récompenser le travail de toute une entreprise en ce qui concerne la conception de cette senteur, et non pas pour une certaine image ou représentation de la marque ou de moi même dont je me moque).
Donc, oui, la parfumerie est un art. Non, les parfums ne sont pas des tableaux de maitre ou des bijoux précieux, puisqu’on les trouve à chaque coin de rue, normal, en tant que produits issus d’un art industriel. Donc, oui, les parfums sont trop chers. Il y a une différence pour une entreprise entre faire son beurre, gagner de l’argent, ce qui est hyper légitime et normal, et dégager des marges monstrueuses en jouant sur l’image déformée selon laquelle le parfum serait un produit de luxe, avec le prix qui l’accompagne, ce qui est complètement faux (le parfum, oeuvre d’art, oui, objet de luxe, surement pas, remettons les choses à leur place, on parle d’odeurs).
Bref, pour ces raisons, je commence à m’intéresser de plus en plus à certaines maisons de parfumerie de traditions, extrêmement bonnes sur la qualité, mais raisonnables et sans disproportion en ce qui concerne le prix.
Petite anecdote : j’ai adoré la nouvelle "eau de pamplemousse rose". Superbe, une cologne comme je les aime, et vraiment intéressante. Dégoutté par le prix. Elle a beau être sublime, ce n’est qu’un parfum, et ça m’ennuie de devoir essayer de me convaincre que les 20 euros que j’estime payer en trop si je la prend sont la récompense légitime pour l’entreprise mythique qui prend la peine d’envoyer sur terre et dans tous les séphora sa nouvelle eau sacrée. je suis sorti, et à la place, et pour la même somme, je me suis offert 2 cds, 1 dvd live et 2 bouquins de poche. Et ces choses là aussi étaient des oeuvres d’art pourtant...