Cuir Ottoman
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Bonjour Bella et Cuir et Musc.
Je vais prolonger un peu cette digression. Mon avis à propos de Musc Tonkin est en cours de peaufinage. Malgré cela, je peux déjà confirmer les propos rapportés : l’animalité "explicite" est en effet franche, mais souple en même temps ; pour autant, elle n’est pas si expérimentale que cela. Il ne s’agit pas de créer un parfum qui reproduit des odeurs de sexe juste par esprit de transgression, mais bien pour construire un parfum qui exprime et irradie un message de la sensualité que pouvaient exprimer les parfums dans le passé. Si ce parfum ferait passer M/Mink et MKK pour "des EdT d’écolière" (J’adore l’image !), pour autant, ce qui rend Musc Tonkin encore plus déstabilisant est la manière qu’il a de louvoyer, son feulement n’est pas le même que celui des deux autres parfums, ici, pas de bête autre qu’humaine, et ses sécrétions et fluides divers.
En cela, il y a bien quelque chose de l’esprit qui anime Sécrétions Magnifiques, pour autant, ils n’ont que peu à voir. La composition subversive d’État Libre d’Orange, c’est une œuvre olfactive (plutôt qu’un parfum à proprement parler) issue de l’hyperréalisme, presque photographique en haute résolution, où on ne sait plus ce qui est vivant ou non, la salinité iodée lactée est toute salivaire, sanguine et spermatique. Musc Tonkin, lui, est moins littéral, c’est à la fois cela, mais encore autre chose, un parfum plutôt qu’une odeur, habillé, avec un bouquet qui est aussi presque floral ; tout est exprimé, mais la photo ne cherche pas l’hyper netteté photoshopée, mais bien plutôt un grain qui montre en laissant une part d’ombre où les besoins, envies, fantasmes et projections peuvent bien davantage exister...
Bon, vivement l’article !
Bonne fin de journée.
Opium