Cuir d’ange
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
hier
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Merci, Doudou, pour cette si belle évocation. Si des ailes vous portent, ce sont celles d’un ange... A la lecture de ce texte imagé (éloge autant qu’une analyse critique), on songe à mille et un poèmes célébrant les anges : de Vigny à Baudelaire, d’Odilon-Jean Périer à Norge, que d’anges célébrés ! Le vôtre figure en bonne place dans cette anthologie imaginaire. Eloa, Réversibilité, Le Passage des Anges, Eux les Anges... , nous voici bien accompagnés ! Avant de me rendre à Bruxelles pour enfin sentir l’objet tant désiré, je me permettrai de citer Vigny :
" Son beau front est serein et pur comme un beau lis,
Et d’un voile d’azur il soulève les plis ;
Ses cheveux, partagés comme des gerbes blondes,
Dans les vapeurs de l’air perdent leurs molles ondes,
Comme on voit la comète errante dans les cieux
Fondre au sein de la nuit ses rayons gracieux ;
Une rose aux lueurs de l’aube matinale
N’a pas de son teint frais la rougeur virginale ;
Et la lune, des bois éclairant l’épaisseur,
D’un de ses doux regards n’atteint pas la douceur.
Ses ailes sont d’argent ; sous une pâle robe,
Son pied blanc tour à tour se montre et se dérobe,
Et son sein agité, mais à peine aperçu,
Soulève les contours du céleste tissu.
C’est une femme aussi, c’est une Ange charmante... "