Qu’est ce qu’un parfum iconique ?
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
il y a 3 heures
Merci J ai pu sentir les 2 lors de mon séjour à Madrid, je prefere aussi le Prada mais je n ai(…)
il y a 5 jours
Bonjour à vous ; sans chercher la polémique concernant le flaconnage et la communication, j’ai(…)
il y a 5 jours
C’est L’Eau de Néroli parce que, apparemment, je ne peux pas en avoir trop de néroli dans ma vie.(…)
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Quand les grandes marques, labos, et distributeurs (parfois affiliés au même groupe multinational) auront autre chose en tête que la rentabilité à court terme ?
J’approuve tout à fait la définition d’Iris, notamment sur le côté novateur, avant-gardiste même, que doit avoir un parfum iconique. C’est le bouleversement, l’audace, l’innovation, la singularité, qui inscrit un parfum dans l’histoire de la parfumerie. Plus que le succès populaire.
C’est en ça que le N°5, Shalimar, Opium, M7, ou même récemment Terre d’Hermès sont des parfums iconiques. Et c’est ce qui manque à J’adore de Dior pour en devenir un. Ce parfum est certes un best-seller, mais il n’est en rien iconique, se contentant de reprendre les codes à la mode d’une époque, sans rien bouleverser... jouant même volontairement la carte du consensus. C’est un peu le Guillaume Musso de la parfumerie quoi : c’est mignon, ça plait à tout le monde, mais qu’apporte-t-il ? Et surtout qu’est-ce qu’on en retiendra ?
Il est d’ailleurs étonnant de constater que, dans l’ère de l’égo dans laquelle nous sommes, où chacun souhaite afficher son originalité sur les réseaux sociaux, où chacun revendique sa micro-seconde de célébrité (noyée dans le flux débordant d’information), dans cette ère également de la personnalisation à outrance des biens de consommation (des coques de portable au timbres poste)... la parfumerie continue à utiliser des procédés marketing qui ne produisent qu’une uniformisation des produits et des modes de consommation. C’est parfois à se demander si "l’iconique" n’est pas déjà une valeur du passé.