Annick Goutal fait peau neuve
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Bonjour,
Voilà, je vous lis depuis longtemps mais sans oser intervenir. Seulement, cette fois, après avoir recherché des informations sur d’éventuels changements chez Annick Goutal et trouvé votre article, je me lance. J’ignorais tout du rachat de la marque, de la suppression de certains parfums ou produits pour le corps. Je portais, et aimais beaucoup, le Vétiver. Or, j’ai voulu le racheter et heureusement que je l’ai essayé sur la peau avant.
Quelle déception ! Peut-être étais-je l’une des rares à aimer le côté iodé et fumé du Vétiver d’avant, son sillage sec et très élégant, mais celui qui est proposé maintenant n’a pour moi plus rien à voir. Il est banal, "sucré", et le pire, au bout d’à peine une heure sur ma peau, il ressemble à une mauvaise lessive. Pardon pour ces termes un peu abrupts, mais c’est ce que je ressens à propos du nouveau Vétiver, et j’en suis très triste.
Je ne recherche pas un parfum parce qu’il est "de niche" ou rare, ou que sais-je, je me fiche un peu de savoir s’il y a un ruban ou un noeud autour, mais je cherche le parfum qui m’aille comme un gant, dans lequel je me glisse et qui m’habille.
J’aime les parfums, j’en sens, souvent j’essaye (je travaille à deux pas des Grands Magasins), mais ceux qui m’ont plu pour moi-même se comptent sur les doigts de la main. En effet, je sais que c’est plus vendeur, mais je n’apprécie pas du tout les "floraux-fruités" ou les orientaux outranciers.
(entre parenthèses, les grandes marques lancent, à grands renforts de publicité, des collections plus "exclusives" les unes que les autres, mais qui se ressemblent furieusement, y compris pour les prix, toujours plus élevés. Ils se ressemblent y compris sur le fait que, comme le disait quelqu’un ici, pour moi certains ont l’air "pas finis", pas stables, les notes de fond finissent souvent en musc réchauffé ou en girofle-cardamome)
J’ai perdu le Vétiver, je garde comme une relique un reste de Shalimar d’il y a dix ans (aujourd’hui, le même est une sorte de barbe-à-papa qui se la joue mystérieux), il me reste l’Ambre Sultan de Serge Lutens ou le Bois d’Argent, s’ils ne changent pas.
Je sais qu’une entreprise doit vendre pour être pérenne mais, dans la multitude de références qui conviennent à la majorité, ne pourrait-on pas conserver une ou deux un peu plus "difficiles". Encore que le Vétiver "d’avant" ne me paraissait pas si difficile, il était bien moins expérimental que d’autres qui ont pourtant bonne presse.
Et cette manie aussi, de reformuler ? Pourquoi ne pas sortir de nouveaux parfums et conserver certains "grands classiques". Qu’on ait apprécié ou non certains parfums, comment ne pas être déçu de que l’on a fait de Joy ou à Organza, par exemple. Autant les supprimer. Comme on l’a fait pour Magie Noire par exemple, pas assez consensuel probablement.
Voilà, pour revenir à Annick Goutal, j’espère que la maison pourra conserver son identité, que les changements au niveau des jus n’en feront pas une marque banale.
Merci de m’avoir permis d’intervenir et merci pour votre site, une merveille.