Acqua di Sale
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
il y a 3 jours
Oui, le site Guerlain m’a répondu la même chose. Vol de nuit n’y est plus vendu mais on peut(…)
il y a 6 jours
Bonsoir, pour ma part et pour avoir porté les deux sur de longues périodes, je ne trouve pas du(…)
il y a 1 semaine
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Bonjour Anna.
"L’État d’esprit qui me manque c’est cette heure sourde (et lourde) d’après-midi d’été quand il fait tellement chaud que tout le monde ce cache. Tout tourne au ralenti. Et moi, qui rentre de la plage, peau et cheveux humides au travers des pins. Derrière moi, j’entends la mer, des vagues, des conversations étouffées et des criquets.
Je ne suis vraiment pas difficile, hein ?"
Difficile, non, juste très imagée. C’est très précis et presque littéraire car très bien écrit. ;-) Votre évocation en dehors d’être très belle et touchante est presque cinématographique. Mais aussi, surtout, si bien définie que je crains qu’effectivement, à ce jour, elle n’ait pas été mise en flacons ainsi telle quelle...
Fille en Aiguilles et Nuit Étoilée sont de bonnes tentatives, probablement au plus près de votre souhait, mais il s’agit pourtant d’autres évocations, comme des nouvelles différentes dans la sphère du même thème que le vôtre, mais, pas la bonne nouvelle que vous recherchez.
Que les facettes boisées restent bien présentes dans Fille en Aiguilles sur vous est une bonne chose, mais, que fait malgré tout le panier de fruits sirupeux, présent dans ce parfum et qui doit donc être un peu présent dans l’histoire malgré tout ? Vous avez bu du sirop ou mangé de la confiture avant votre retour sous les pins ? ^^
Cela ne cale pas tout à fait.
Dans le cas de Nuit Étoilée non plus, là, ce sont des After Eight qui s’ incrustent dans la photo de pique-nique... ;-)
Et, dans ces deux cas, c’est car il y a des éléments en trop que cela ne cale pas exactement avec la réalité. Mais, il y a aussi des éléments qui manquent, comme la peau chauffée au soleil, l’eau qui ruisselle sur le corps et sa salinité...
Vraiment, votre évocation ferait un exceptionnel parfum, presque irréalisable tant il convoque des univers différents, mais ce serait superbe si cela était réussi. ;-)
Changeons un peu de sujet avec cette pauvre Eau d’Issey qui sent le plastique (ce qui est vrai !), elle morfle encore davantage dans tous nos commentaires que si on y avait détecté du plomb qui la contaminait. ^^
Elle est indéniablement très peu naturelle. Mais, à son époque, il faut imaginer l’innovation dans le propos qu’elle réussissait à atteindre par suggestion malgré un manque de naturalité certain : l’évocation de l’eau !
Et, rien que pour cela, je la trouve touchante bien qu’elle fasse davantage eau minérale dans une bouteille en plastique qu’image d’eau sereine en pleine nature et sa sérénité... ^^
Vos descriptions sont toujours très justes d’Acqua di Giò que je n’aurais pas imaginé ainsi, pourtant, il y a bien ce côté italo-américaine parfaitement mise mais un brin show off l’air de rien aussi (qui se la joue faussement simple mais ne l’est pas) ; et à propos de Kenzo pour Homme, je ne sais pas ce qui fait son charme, mais je le sens encore assez souvent dans la rue à Paris. ;-)
Je vais réfléchir un peu à mes "moments en suspension", encore une belle évocation que celle-ci...
Merci pour votre joli commentaire.
Bon week-end.
Opium
Ps : Ah, les odeurs des boudins en plastique, j’avais oublié, mais rien qu’en lisant ces mots, j’ai eu l’odeur dans le nez... ^^