Vol de Nuit
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Un coup de foudre !
Un vrai : improbable, inattendu et fulgurant.
De passage à Paris, j’ai fait un saut au 68 pour découvrir la boutique et acheter ce qui me faisait envie depuis des mois et était sans doute LE parfum de circonstance de la semaine : Après l’Ondée (je passe trois fois trois jours à Paris par an, en à chaque fois, il pleut). Mais tant qu’à se trouver là, autant découvrir...
Je ne me souviens plus de ma première rencontre avec Vol de Nuit, mais je pense que c’était dans l’équivalent d’un Séphora. Ca date, j’étais bien jeune, et j’avais été passablement déçu. Heureusement , je n’ai pas passé tout ce temps à bêtement vieillir, j’ai affiné certains goûts également. Et il me semblait évident de revenir à ce parfum.
J’avais flashé sur Liu, souri sur Nahéma, salivé sur la Tonka Impériale. La dernière mouillette les a tous balayés.
L’essai sur peau a révélé une verdeur folle, suivie d’un effet talc, sec, qui se mue en un accord ambré d’une harmonie qui m’a laissé sans voix.
J’ai retenté le lendemain, puis le surlendemain, surpris par la longévité du parfum sur ma peau. Et le sort de ma carte de crédit était scellé.
Seul le boîtier "Zèbre" aurait pu me faire regretter cet achat aussi impulsif que déraisonnable (j’avais déjà fait des folies chez Lutens, la veille), mais les incroyables ciselures de Vol de Nuit ne ’incitent qu’à me poser là, et sentir , à chaque mouvement, l’air qui m’apporte une nouvelle facettes de ce parfum dont on pourra effectivement dire tout ce qu’on veut et qui sera toujours plus que ça.