L’Homme Idéal
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
hier
Bonjour, Dans les années 70/80, tout le monde fumait et nos amis américains nous ont influencé.(…)
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Bonjour laprincesseaupetitpoids, bonjour à tous, nous avons très probablement le même : un grand(…)
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Bonjour Adina j’ai un Miss Dior vintage flacon 210 ml flacon pied de poule j’aime énormément(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Bonsoir Jeanne.
Oui, clairement, c’est la parenté avec la tripotée de gourmands des 90’s qui sauve pour moi L’Homme Idéal. Seule différence avec ce qui se fait aujourd’hui : les bois ambrés ne régnaient pas encore sur une parfumerie qui se ferait toute inspirée des déodorants masculins, comme c’est le cas actuellement (merci pour l’idée du Axe Dark Temptation ^^). Mais, le kéké 90’s, en sus des notes gourmandes nouvellement arrivées, avait déjà lui aussi droit au dihydromyrcénol (aussi poétique qu’il est joli çui-ci... ^^) détergent censé simuler la mousse à raser de papa en plus "moderne" et, surtout, qui a l’avantage de durer plus longtemps que la lavande naturelle pour moins cher comme l’a dit Chernabog plus haut fort justement.
Le plouc d’aujourd’hui, lui, il a en plus les bois ambrés qui en donnent pour son/leur argent grâce à une hyper-diffusion qui dure des heures et marque bien le territoire du mâle alpha !
Comme je te le disais hier soir par mail, je suis bien d’accord avec toi. Ce parfum un peu plouc parvient à me faire sourire malgré sa tentative maladroite de plan drague pas mal beauf ; probablement car j’aime bien une part de son côté décomplexé et irréfléchi (à l’opposé d’une certaine part de moi). En revanche, si pour une nuit, c’est no soucis, surtout pas pour la vie ! ;-)
C’est drôle car c’est justement surtout la tête à la cerise qui me plaît bien à moi également, un peu comme l’envol de Rahät Loukoum qui, avec sa cerise amandée à lui aussi (différente malgré tout olfactivement de celle-ci), me fait toujours sourire. La cerise androgyne me plaît bien. Dommage qu’elle se fasse écraser par les bois ambrés rêches qui arrivent assez vite (et survivent seuls sur les vêtements du surlendemain, "testé (dés)approuvé" !).
En fait, ce "Petit Débardeur Blanc" moulant pourrait me donner envie d’enfiler "La Petite Robe Noire pour son envol ; mais, le final en Chupa Chups à la cerise, c’est pas possible. La sucette, c’est dans la bouche, pas vaporisée sur tout le corps ! ;-)
Une autre raison m’a fait être indulgent, c’est un point technique : même si la lavande est vilaine, stridente et envahissante et si les bois ambrés sont, eux, détectables, ces deux marqueurs de "masculinité", bien qu’indéniablement présents, ont été dosés avec un meilleur à propos que chez la plupart des autres (concurrents). Le bois ambré n’est pas trop vilain ici, il renforce même la structure boisée et le patchouli qui ne fait pas trop cadavérique pour une fois.
Tu le sais, une critique est prête de Valentino Uomo qui est bien plus dure : car les aplats y sont bien plus grossiers et rustres. Ici, il y a une certaine modération à l’utilisation de ces matériaux caricaturaux. Et, si bois ambrés il y a bien, ils ne me vrillent pas le nez de manière insupportable. Enfin, je soupçonne que, s’il y a bien des notes gourmandes, elles ne sont pas ou peu gonflées à l’éthylmaltol, et, ainsi, ne virent pas poisseuses. Mais, il est vrai que je déteste DHM, bois ambrés et... maltol. ;-)
D’où notre préférence à tous deux pour Pi ou Rochas Man qui, s’ils étaient un peu les clichés du jeune des années 90 qui se la jouait fun, n’en sont pas pour autant aussi stéréotypés que la plupart des parfums masculins actuels qui ne sentent plus qu’une ou deux matières dans leur rendu.
En fait, l’un des problèmes que j’ai, ce n’est pas tant les bois ambrés et autres que le manque de tessiture et de consistance de ce parfum. Il lui manque, pour moi, épaisseur et densité, j’aurais aimé des bois plus fermes et solides.
Comme tu le dis, si Guerlain trouve un modèle économique équilibré qui plaît à un grand nombre et permet, ainsi, de remplir ses caisses suffisamment pour investir dans des projets qui plaisent à quelques puristes, tant mieux... ;-)
Merci pour ton message.
A très vite.
Opium