Pourquoi n’y a-t-il plus de bons parfums masculins...
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C’est un accord fusant et lumineux entre deux matières pourtant souterraines – le gingembre et le vétiver – qui vient compléter cette année la gamme des infusions de Prada.
il y a 9 heures
Bien jolie collection que ces Malaki de Chopard. Black Incense bien sûr, mais aussi Rose Malaki,(…)
il y a 14 heures
Bonjour à tous, avec beaucoup de retard je m’intéresse seulement maintenant aux créations de(…)
À fond la gomme
Ombres ligneuses
Prendre racine
Bonsoir Ghost7sam.
Tu poses une question intéressante qui relève un peu de "la poule ou de l’œuf" : intéressante et difficile.
Si la distribution est aussi responsable de la dégradation de l’offre dans ce qui est un gros business, je pense qu’elle l’est d’autant plus qu’elle manufacture également certains des produits qu’elle distribue. A partir du moment où on produit certaines choses que l’on a en charge d’écouler en contrôlant les canaux de distribution, il est probable que l’on va vouloir en écouler un maximum sur ses propres linéaires. Donc, on fera comme les autres, pour s’assurer une belle victoire à coups de com’. Non seulement on favorisera ses propres produits dans le circuit de distribution concerné, mais, afin de les "aider", on les fera comme les font les autres pour ne pas voir nos "bébés" perdre la face. Et voilà comment on se trouve avec une nouvelle collection "exclusive" soi-disant plus qualitative (Givenchy, bonjour !) d’une nullité désespérante dans un créneau qui va bassiner tout le monde à coups de "créativité" et "belles matières". LOL (ou pas...) (Toute situation qui ressemblerait à la réalité, est voulue. Il ne s’agit PAS de fiction. ^^)
Et, les distributeurs font de la place à qui veut bien. Que les détenteurs de licence veuillent tenter d’écouler autre chose que de la lessive, du yaourt et du shampooing, la distribution ne refusera pas. Jusqu’au retrait du produit par manque de ventes car il n’y a pas eu de rencontre avc un public. Le problème est, je crois, assez difficile encore une fois. (Combien de licenciés ai-je rencontrés qui ont une culture olfactive proche du néant et qui considèrent que le "bon" parfum est juste le meilleur testeur, c’est à dire celui qui copiera le plus de best sellers du moment... Ils font un métier, équivalent à la vente de yaourts ou de ciment, pas étonnant que des entreprises d’autres domaines soient impliquées là-dedans ; on ne parle simplement pas des mêmes choses. Qu’ils écoulent leurs "produits". Ici, on parle de "parfum(s)". ^^)
Je suis d’accord avec toi, on peut blâmer les uns et les autres au final : l’enchaînement d’acteurs qui aboutit à la médiocrité consommée est assez long.
Je souhaite juste qu’il reste un peu de place pour autre chose que les "bouses intergalactiques", si possible pas trop chères ; et ce, juste par souci de pluralité. ;-)
Pour en revenir à l’article, le journaliste a eu le mérite, effectivement, de l’oser. Il suffit de lire certains commentaires pour observer le problème. Certain(e)s ne comprennnent même pas la notion de "problème" : ils ont acheté leur truc, d’une marque réputée, assez cher, il sent bon et vend du rêve, alors pas de souci. Pourquoi faire un truc avec du caractère qui sentirait beau et serait ne serait-ce qu’un tout petit peu clivant. Dans le cadre du parfum, pas de jugement, pas de critique, "tout est mêêêeeerveilleux", il faut a-che-ter ! Point. #confiturecochons
Malgré tout, je suis convaincu que ce genre d’initiative touche certain(e)s et est, de ce fait, utile. En effet, pour une fois, les gens auront eu sous les yeux un objet critique et non l’éternel communiqué de presse prétentieux barré à 5000 (kms des réalités) !
Bon week-end.
Opium