Chêne
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 4 heures
J’ai testé deux parfums dans ces sorties vanilées : Shalimar l’essence est très agréable à(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Il y a des parfums "sent bon" et des parfums "tableaux". De véritables oeuvres olfactives que l’on porte plus pour soi que pour son entourage. Sentir en cours de journée, ou au coucher, le creux du poignet que l’on a effleuré de Chêne et se trouver transporté dans un ailleurs de souvenirs ou d’imaginaire.
Mon premier tableau : le poêle de ma grand-mère d’où s’échappaient les familiers effluves de bois brûlé, ceci en automne, quand le froid piquant du petit matin s’effaçait peu à peu sous la caresse du soleil.
Deuxième tableau : la petite lingerie dans la maison de famille au bord de la Méditerranée. On y sentait le bois de cèdre, l’air marin, le plastique des bouées, le caoutchouc des masques et palmes et les déclinaisons de différentes crèmes solaires.
Pourtant, ces dernières odeurs ne semblent pas émaner de Chêne...le relais de l’imaginaire ?
Pour finir, les sous-bois à Megève, que je traversais à skis au printemps. Senteurs de résine et de la terre chaude et humide qui perçait la couche neigeuse fondant au soleil, auxquelles se mêlaient de fugaces bouffées de champignons.
Magique !
Mon fils m’a offert à Noël "Chypre-Mousse" de chez Oriza L.Legrand. Un autre très beau boisé.