Chêne
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 14 heures
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
hier
Je vous conseille également L’Instant pour homme, un patchouli élégant, gourmand qui est assez(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Il y a des parfums "sent bon" et des parfums "tableaux". De véritables oeuvres olfactives que l’on porte plus pour soi que pour son entourage. Sentir en cours de journée, ou au coucher, le creux du poignet que l’on a effleuré de Chêne et se trouver transporté dans un ailleurs de souvenirs ou d’imaginaire.
Mon premier tableau : le poêle de ma grand-mère d’où s’échappaient les familiers effluves de bois brûlé, ceci en automne, quand le froid piquant du petit matin s’effaçait peu à peu sous la caresse du soleil.
Deuxième tableau : la petite lingerie dans la maison de famille au bord de la Méditerranée. On y sentait le bois de cèdre, l’air marin, le plastique des bouées, le caoutchouc des masques et palmes et les déclinaisons de différentes crèmes solaires.
Pourtant, ces dernières odeurs ne semblent pas émaner de Chêne...le relais de l’imaginaire ?
Pour finir, les sous-bois à Megève, que je traversais à skis au printemps. Senteurs de résine et de la terre chaude et humide qui perçait la couche neigeuse fondant au soleil, auxquelles se mêlaient de fugaces bouffées de champignons.
Magique !
Mon fils m’a offert à Noël "Chypre-Mousse" de chez Oriza L.Legrand. Un autre très beau boisé.