Cuir Mauresque
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 16 heures
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
hier
Je vous conseille également L’Instant pour homme, un patchouli élégant, gourmand qui est assez(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Je porte Vétiver Oriental de temps de temps. Vieux coup de coeur, c’est en fait ma seconde découverte Lutens après Arabie, au sillage impressionnant. Je vais me faire huer par vous tous mais j’aime ce VO depuis sa parution en flacon mainstream il y a presque 10 ans Curieusement je ne l’envisage pas comme un vétiver au même titre que les Malle, Lalique, et autres Sycomore. Il porte mal son nom ( tout comme l’Iris Oriental, tellement miellé, de Pierre Guillaume : ni iris, ni oriental ). Le vétiver de Serge, c’est une grisaille, plutôt terne, sans relief, ni chaude, ni froide, au sillage sourd, opaque. Cependant, l’iris, le santal et la touche poudre de cacao amer me le rendent doux et plutôt confortable. En fait, ce parfum m’intrigue par son côté inclassable. Mais je reviens souvent à cette amertume boisée plus nordique qu’orientale. Le vétiver de Lutens appartient à cette catégorie des mal-compris ou plus exactement des mal-aimés, tout comme Equistrius, par exemple. Si j’étais parfumeur, mon jugement serait-il doute différent ? Des goûts et des couleurs... Justement les couleurs de ce VO ne sautent pas aux yeux, elles se laissent deviner, on se les apprivoise...