Le parfum comme oeuvre de l’esprit ? Pas pour 2014 !
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
il y a 9 heures
Great but I’m not into insecure Beta men with a Trump’s fellatio syndrome
il y a 17 heures
Inutile de jouer les victimes Donnie. La petite pique sur le flaconnage non genré et écolo qui(…)
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Ah voilà ! voilà qui me fait chaud au coeur, tiens ! J’explique. Je suis documentaliste (autre appellation : la dame du CDI) et il m’a pris un jour la folie furieuse de faire une expo sur le parfum. Cela faisait des années que j’en rêvais et si je suis devenue dame du CDI c’est parce que j’aime (j’adooooooooore) faire des expos. Je m’étais fait la main en 2000, pour le fameux passage du millénaire, en proposant de remonter les siècles sur vingt semaines. L’année suivante, 2001, à l’ère infra-numérique où tout se faisait encore par la poste, je décidai de me l’offrir, cette expo sur le parfum. Bim ! Douze semaines.(Pourquoi faire les choses à moitié ?). Puis regroupir de tous les volets en une seule grande et magnifaïque exposition en fin d’année. (enfin damnée, devrais-je dire !) Je travaille loin, bien loin de vos cieux français, sous des latitudes quelque peu tropicales et demander aux parfumeurs de jouer le jeu a été une gageure. Mais ils ont été, pour la plupart, extrêmement sympathiques.Outre l’autorisation de citer leur nom dans mon expo, ils m’ont vivement encouragée, tant et si bien que Thierry Mugler ma envoyé une vitrine entière de miniatures d’Angel, que Lancôme a été super généreux, que Issey Miyaké m’a noyée sous son eau, que j’ai eu visuels Guerlain sublimes et que Chanel seul a répondu par un très sec et sans appel "cela ne fait pas partie de notre ligne marketing". (On s’en fout, on se passera de vous). Treize ans après, lorsque mes anciens élèves reviennent hanter les couloirs du Lycée Français de Tananarive, ils passent me voir et égrainent leurs souvenirs lycéens. Parmi eux, celui d’une bibliothèque transformée en laboratoire d’enfleurage à chaud, la magie de ces énormes flacons prêtés par une généreuse parfumeuse de la place (Le Dior a en fait baver plus d’une... Les Guerlain leur ont tiré des larmes de convoitise...). Et je crois bien être à la base de deux ou trois vocations.
Alors, vous comprendrez que je batte des mains à l’idée d’éduquer les mômes au respect des parfums ! Et je me demande si, à bien y réfléchir, je ne referais pas une petite expo l’an prochain...