Le parfum comme oeuvre de l’esprit ? Pas pour 2014 !
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Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
il y a 5 heures
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Bonsoir ChrisB,
Le problème avec ce genre de jugement c’est qu’on relègue l’olfaction au rang de sens bâtard et inutile puisque difficile à utiliser. Parce que le problème a mes yeux est déontologique. En acceptant que le moindre quidam soit incapable de dire si un parfum ressemble à un autre au point de dire que c’est une copie, cela revient à dire que l’olfaction est un sens archaïque sur lequel on ne peut pas se fier. Platon, aristote et surtout Kant, qui jugera l’olfaction "d’inutile et ingrat", sont les pères d’une pensée qui, à mes yeux, mériterait d’être franchement dépoussiérée.
Ce que vous dites est loin d’être faux chrisB mais en acceptant la décision de la cour, c’est comme dire à la parfumerie d’aller jouer avec ses crottes de nez parce que l’art qui mérite d’être protéger c’est "une affaire de grande personne" :)
Et lorsqu’on va dire que ce parfum fait penser à celui là, il y a une certaine réserve dans l’emploi de "fait penser à". Un parfum à le droit de s’inscrire dans la lignée d’un autre, en reprenant des effets, des facettes mais il n’a pas le droit d’être tout bonnement une copie. Ce pose alors le problème de l’inspiration ou plagiat .