Muscs Koublaï Khän
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Cette nouvelle eau légère, mais non dénuée de caractère, démarre sur une pincée de cardamome et de poivre camphrés, annonçant un décor plus solaire.
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Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Épice & love
Son nom : MKK
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Elle commence par un rugissement, cette histoire.
De ceux qui résonnent et hantent une mémoire. Ceux qui le raisonnent trop vite, ce rugissement, font preuve d’impatience. Un cri fauve, rouge-orange-mauve, qui amène un point d’interrogation, mais de question, point.
Il est là, simplement, énormément, et le reste du règne animal ne le remet pas en cause. Pourtant, une rose -et c’est bien elle- s’invite comme ornement de cette explosion rugie. Étrange car il m’apparut en premier lieu une orange, allez savoir pourquoi. La rose ne fait pas trop la fière aujourd’hui, elle n’est pas la lady du portrait, et pourrait-elle rivaliser avec l’animal ? Elle est là pour accompagner ; la muse du fou.
Il nous a fallu des mois pour réellement les percevoir, mais à présent surgissent de nulle part -mais le plus naturellement du monde- les deux dernières lettres de son nom.
Où en est-il à présent ? C’est une meute : la civette, le castoréum, le costus et le musc Tonkin ne font qu’un. Des guerriers déchaînés, dans un autre monde, une autre époque. Des équidés aux ordres du Khan, des cavaliers gainés de noir, leurs fourreaux menaçants.
La puanteur du rugissement, la ténacité de ce musc est là mais déjà appartient au passé. C’est étrange une évolution ; à la fois une présence et une absence. Le musc s’étonne : l’expérience a t-elle été aussi folle qu’on le prédisait ? La débauche a t-elle griffé à la porte ?
Bêtise que de porter le Khan pour un motif aussi léger. Ce n’est pas le parfum qui invite à la chose, si ce n’est qu’il met en lumière les intentions de celui qui le porte.
Enfin, un commentaire, un étonnement "où est passé ce rugissement qui jadis faisait fuir ?" Il est maintenant un ronronnement, une eau qui dort, le jour. L’artiste le dit, c’est un fouet de velours.
Mais la nuit, il est galop du naturel. Et quoi qu’on en dise, Koublaï Khan est charnel.
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Peace.