Parfums masculins : changement d’axe
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C’est un accord fusant et lumineux entre deux matières pourtant souterraines – le gingembre et le vétiver – qui vient compléter cette année la gamme des infusions de Prada.
il y a 1 heure
Bonjour, la description donne vraiment envie de le sentir. Je souhaite changer de parfum et ne(…)
hier
Cette description me donne envie de sentir ce parfum, je vais commander la box 11 si elle est(…)
il y a 3 jours
Bonjour Garance, je peux vous faire un tube de Secret Joly et un de Bourrasque si vous voulez.(…)
À fond la gomme
Ombres ligneuses
Prendre racine
Bonsoir à toutes et à tous.
Jeanne, je crois que je n’en avais discuté qu’avec Jicky, mais, je voulais te dire à quel point je trouve ce dossier pertinent et presque essentiel. En effet, derrière ce cas de figure presque grossier et caricatural se cache une belle démonstration de ce qu’est devenue la parfumerie grand public aujourd’hui.
Ce débat est, pour le moins, assez animé. Tant qu’il reste assez cordial envers les uns et les autres, présents et absents, après tout, tant mieux, il est vivant...
Bon, je vais seulement tenter d’élaborer un peu autour du texte de Jeanne tant il me plaît. Il aborde des sujets que j’apprécie tout particulièrement.
Trickle-Ups and Downs
Des influences entre parfumerie fine et fonctionnelle ont toujours existé et tant mieux. Si Chanel Numéro 5 a inspiré des produits comme certains savons aux odeurs de lait comme les savons Camay et a été à l’origine de l’odeur de la célèbre laque Elnett, des retours de balancier existent puisque, aujourd’hui, ce sont souvent les produits fonctionnels qui peuvent influencer la parfumerie fine.
En trickle-down, parfois, on trouve des merveilles. Les gels douche Le Petit Marseillais semblent, pour un certain nombre, directement inspirés de l’univers classique de la "grande parfumerie". Ainsi, Miel de Lavande paraît être un Guerlain qui ferait plus qu’un simple clin d’œil à Jicky tandis que Coton & Coquelicot (enfin, un truc du genre, dans un flacon rouge et blanc comme le parfum qui suit...) est plus qu’inspiré de Flower By Kenzo et sent presque la même chose (et se nomme d’après la fleur symbole du parfum de Kenzo, "l’inspiration" étant donc indéniable !). Pin et Criste Marine fait de l’appel du pied aux boisés marins 90’s depuis Kenzo Homme jusque l’Eau d’Issey en même temps qu’à Cool Water. Un cèdre de la gamme rappelle l’univers Serge Lutens. Le Mimosa est plus vrai que nature et le gel douche au Lait semble tout droit sorti des parfums poudrés crémeux old school, en passant par Ombre Rose jusque tant d’autres, dont le Numéro 5 encore une fois. (Décidément !)
On retrouve aussi la poire assez réaliste très typique de Coco Mademoiselle dans le shampooing Elsève pour cheveux colorés (à l’association de couleurs rouge, or et argent qui rappellent, elles-aussi, Coco Mad’).
J’ai eu, il y a quelques années, un gel douche Dove qui était le fac-similé olfactif d’Angel ; seule différence par rapport aux flacons habituels de la gamme Dove (blancs en général), celui-ci hésitait entre le bleu, le violacé et l’argenté, soit les codes couleurs de Angel justement. En fait, le plus souvent, les parfums de type fonctionnel inspirés par d’autres reprennent les codes couleurs des modèles originaux, comme s’ils assumaient pleinement d’y ressembler, voire, tentaient de créer l’amorçage avec les parfums "fins" probablement plus connus qu’eux pour inciter à l’acte d’achat : Si vous avez Angel, pourquoi ne pas acheter le gel douche Dove moins cher que celui de la gamme de Thierry Mugler ? Et, si vous n’avez pas osé acheter Angel, pourquoi ne pas compenser l’absence par le gel douche qui ne dérangera personne ? ;-) La stratégie est assez maline, il est vrai.
La qualité de tous ces produits fonctionnels inspirés par les domaines plus désirables de la parfumerie fine, par ailleurs, est très variable. Il y a des produits vraiment peu créatifs, caricaturaux, et d’autres qui semblent pris d’un certain vent de liberté, comme si les parfumeurs, libérés de la contrainte de briefs serrés comme un corset, se lâchaient, n’ayant à respecter "que" la seule contrainte budgétaire pour produire un produit à bas coût pour lequel trois milliards de retouches et d’avis ne sont pas nécessaires car les enjeux, moins prestigieux, sont moindres. Eh oui, c’est dingue, mais certains parfumeurs reconnaissent qu’en termes de liberté de création, actuellement, si l’on n’est pas affilié directement à une marque qui privilégie une certaine liberté de création (Hermès par exemple), il vaut mieux pour satisfaire aux besoins de création de tenter de s’éclater avec un détachant pour le linge que sur un parfum qui sera multi-testé jusqu’à la nausée.
Des phénomènes d’allers-retours perpétuels entre parfumerie fine et fonctionnelle sont, donc, depuis des dizaines d’années, tout à fait normaux. Toutefois...
Toutefois, on observe aujourd’hui un resserrement de l’espace de liberté en termes de ce qui est disponible. Et, on arrive à ce paradoxe, avec la "fausse-démocratisation" qui a lieu à propos du parfum, qui veut que les gens paient très (trop ?) cher - relativement à la fragrance "fine" mise en flacon pour des produits inspirés de l’univers fonctionnel, donc, par définition, qui devrait posséder des coûts moindres - des parfums qui ne le méritent pas. Mais, pas juste un peu par positionnement. Non, ne le méritent pas tant les coûts des formules ont été tirés, pour ne pas dire écrasés, vers le bas.
Désirs Paradoxaux
Plus un produit est dans le quotidien des gens, plus il a de chances de plaire si son usage habituel est positif.
Ainsi, vous entendrez souvent dire face à Diorissimo ou toute autre forme de muguet, aussi jolie et juste la création soit-elle, que cela sent la bombe à wawas. En effet, l’usage prépondérant des odeurs de fleurs printanières, de la lavande, de roses en corbeilles anglaises, de vanille et de pêche et autres fruits, semble avoir condamné ces éléments, lorsqu’ils ne sont pas utilisés ailleurs, à devoir les renvoyer inéluctablement, dans l’esprit de la plupart, aux seuls lieux d’aisance. Le muguet, pour la plupart, cela pousse dans les toilettes et pas dans les jardins en mai. C’est qu’on va plus souvent aux toilettes (plusieurs fois par jour à priori) que cueillir ou s’acheter un brin de muguet (une ou quelques fois dans l’année, à un moment très précis). Par la périodicité d’un mode d’exposition par rapport à l’autre (quotidien vs annuel), il est logique que cette jolie fleur, trop utilisée dans certaines circonstances, se retrouve associée à ces seuls moments. Dommage pour les jolies clochette blanches.
Donc, certaines odeurs ne sont pas recherchées car elles renvoient trop à leur fonction désodorisante d’un environnement contaminé.
Pourtant, tout un ensemble d’autres odeurs sont, elles, recherchées alors que le tarif demandé semble, pour qui s’y connaît un peu, largement exagéré.
Les gens ne veulent pas de bombes désodorisantes, en revanche, les parfums qui rappellent yaourts, crèmes desserts industrielles, glaces, bonbons industriels, confitures, compotes, fruits en sirops, sirops de fruits, jus de fruits, sodas sucrés, caramel(s), barbes à papa, gâteaux, lessives, adoucissants, crèmes pour le visage, shampooings, gels douche ET déodorants (pour rester dans le sujet de Jeanne), eux, vous assurent un succès à presque tous les coups.
Et, peu sont surpris qu’on leur demande de payer à peu près cent euros pour d’autres produits qui, en plus, se prévalent d’avoir d’autres fonctions (se nourrir, se laver, empêcher les odeurs corporelles de se former trop rapidement), pourtant à peu près entre cinq et cinquante fois moins chers !
Un shampooing peu coûter 3,50 euros, un parfum avec le même type d’odeur, lui, peut coûter de 45 à 130 euros selon la contenance. Pourtant, à quantité de concentré identique, il y a bien un problème.
La différence ? Les matières bien entendu...
Euh... Si ce n’est que... pour un rendu aussi "cheap", il vaudrait mieux que les matières ne soient pas trop belles car le rendu est souvent vulgaire et sans intérêt.
J’en arrive donc au paradoxe actuel : les gens veulent (l’usage de ce terme est uniquement fait dans le but de la démonstration bien entendu), pour certains, parfois s’entendre dire qu’ils portent des choses exceptionnelles et originales ; mais, ces choses doivent en fait sentir comme tout ce qui sort déjà afin de parvenir à survivre aux tests consommateurs, de ne pas risquer le désaccord et d’être rapidement choisi sur la tablette de Sephora.
Mieux : si ce parfum vaut cent euros et que 20% de remise est effectué, alors la banale odeur vantée comme l’exception si rare, personnelle et originale trouvera preneurs à tous les coups, avant d’être remplacée par le même produit / mensonge dans quelques semaines...
Prenez de la Danette industrielle, des bonbecs Haribo, de la mousse à raser métallique Dia, du shampooing Elsève acheté chez Leader Price et du déodorant Axe par exemple, appelez cela prétentieusement sans honte "exception", "personnalité", "séduction" et tant d’autres termes qui nous semblent décalés face à la réalité, et vous aurez des succès des ventes, pour peu que l’égérie soit attrayante et la pub suffisamment désirable (simpliste ?) pour plaire au plus grand nombre...
La même chose arrive de plus en plus en niche par ailleurs. Des gens qui se présentent et veulent sentir "différemment", disent-ils, refusent de porter de belles choses en parfumerie grand public (rares nouveautés réussies ou "vieilleries" bourrées de charme et de culot) pour, finalement, choisir de porter les "produits d’appel" que de nombreuses marques de niches sont contraintes de créer afin de tenter de survivre dans l’offre pléthorique existante. Ne surtout pas porter de Hugo Boss pour finalement choisir une lavande ultra-métallique qui est surtout mieux car 3 à 5 fois plus chère et plus rare que la même chose chez Procter & Gamble ! Cela doit s’appeler du snobisme. Et, entre ce cynisme et celui vu plus haut qui consiste à vouloir porter un produit du quotidien dont le coefficient multiplicateur a été mutliplié plusieurs fois, il n’y a qu’un pas. Mais, cela existe bel et bien (malheureusement)... Je le constate très souvent. Et, après tout, moi aussi chez Frédéric Malle, lors de mes pas de débutant, j’ai craqué sur celui qui était le leader de la marque, Musc Ravageur, me croyant original alors que je ne l’étais pas. Ne pas être original n’est pas un problème. Il vaut mieux un joli basique qu’une laide originalité. Mais, alors, il ne faut pas nommer "singularité" ce qui ne l’est pas. Question d’à-propos.
#cynique
Mais, on le sait, l’effet placebo joue pour une part non-négligeable dans la réussite du traitement d’un médicament. De la même façon, un paquet de pâtes ou d’emmental sera meilleur s’il est de marque et plus cher. Idem pour une crème qui, si elle vient de la mer et coûte deux reins doit bien être plus efficace que cete pov’fille centenaire dans son pot bleu... ^^
On raconte que certaines marques se trouvent parfois, avec certains clients, étrangers surtout, décrédibilisées si elles ne sont pas assez chères car elles ne répondent pas à l’équation : Chèreté = Qualité !
(Bon, heureusement, ici, sur auparfum, je crois qu’on sait être un peu malin ou au moins se laisser un peu avoir tout en tentant de ne pas être trop dupes... ^^)
Profils de Produits Recherchés (Psychologie de Comptoir) (Ou pas...)
Nous en venons ainsi aux deux grands profils de parfums qui existent aujourd’hui et sont réclamés ou "offerts" pour hommes et pour femmes. Honneur aux dames.
Nous en discutions avec Patrice, si La Vie est Belle a été un marqueur indéniable du curseur vers le "toujours plus de sucre", il ne semble pas connaître trop de répliquants depuis ces derniers mois. En revanche, le prototype du parfum actuel semble se former avec des exemples comme Repetto ou Sì chez les femmes et Invictus, L’Homme Parfum Intense et Brit Rythm (tous trèèèès proches...) pour ces messieurs.
Auparavant, un parfum féminin se devait d’être soit patchoufruité, soit musqué, soit caramélisé, floralisé ; un parfum masculin pouvait être un peu fruité, boisé-ambré ou lavande-métallisé.
On observe actuellement que les parfums semblent vouloir résumer toutes les voies possibles en une seule dans chaque catégorie. On ne veut plus du fruité ou du frais, du sucré ou du musqué, à l’ère du zapping il faut de tout tout de suite. Cela donne...
Pour ces dames, un début de fruits plus ou moins sirupeux (cassis / fraise / framboise / poire / pomme / mandarine / abricot) qui reposent sur un bouquet floral indistinct (freesia en tête, LA fleur qui ne veut rien dire comme le dirait Jicky / rose / jasmin / gardénia (mais bien-sûr !) / fleur d’oranger / orchidée / muguet / chèvrefeuille (mais, où ça ? !) / magnolia et autres imaginations diverses qui ne sentent jamais ce qui est écrit). Le tout posé sur un tréteau à cinq pieds composé de bois blonds (car, sinon, c’est trop sec les bois !), de patchouli (refractionné sa race car, sinon, ça sent le moisi et donc la maladie et donc la mort indirectement, et ça, ce n’est pas vendeur auprès du plus grand nombre qui tente d’oublier son humanité), de caramel (car comme ça on est à croquer !), de vanille (qui sent trop bon !) et de musc(s) pour éviter que ce soit trop "lourd" et envahissant, pour l’effet duveteux, cotonneux, doudou régressif pour tenter de faire durer le "rêve" au moins les deux heures réglementaires exigées pour un parfum aujourd’hui.
Chez ces messieurs, actuellement, vous prendrez bien de la lavande métallique (qui rappelle le rasage du matin dans la salle de bains quand on se réveille ou le déodorant), un peu de fruits chimiques (de gel douche) et de vanille (car c’est pas parce qu’on est un mec un vrai qu’on n’est pas fun !), des bois ambrés (pour rappeler avec force que, "P’t@€, on est là quoi !", "comme avec le déo Axe quoi"...) et, au début, pour amplifier la fraîcheur, un effet "crevette séchée" (rejeton de la calone des années 90 qui doit également augmenter l’impression d’être "trop fun gars et qu’le parfum, il est trop frais !").
Pourquoi les combos Sirop ou Bonbecs aux Fruits + Fleurs Délavées + Bois "Blancs" + Patchouli Ectoplasmique + Vanille + Caramel + Muscs ET Fruits Chimiques + DHM Lavandé métallique (agressif comme un concert de Métal !) + Effet Caloné Huîtreux + Bois-Qui-Piquent (pour encore augmenter le son du concert !) sont-ils devenus récurrents aujourd’hui ?
Comme je le disais tout à l’heure, Patrice s’est interrogé pour savoir si ce n’est pas la recherche du plus petit dénominateur commun qui pousse à ce résultat. Les seuls bois ambrés, la seule vanille, les muscs seuls ne suffisent plus. Il faut le "brunch olfactif permanent en flacon". La partouze pourrait-on presque dire. Mais, qui dit quantité ne dit pas forcément qualité, en parfum comme ailleurs. Bref...
"Cheap Frags" (par le rendu d’une seule matière "pauvre" dans ses effets qui phagocyte le rendu de la composition comme 1 Million ou par celui de plusieurs matières toutes "pauvres" dans les ressentis évoqués comme Invictus ou tant de féminins actuels trop nombreux pour les énumérer...), "Junk Frags" (qui renvoient à de la nourriture addictive industrielle qui shoote le cerveau au plaisir du sucre... et de la graisse ?), "Fast Frags" (aussi vite oubliées qu’elles auront été achetées) et "Porn Frags" (terme issu du cinéma à propos des films d’épouvante ou thrillers gore dans lesquels tout est déballé vite fait mal fait fissa sans perdre de temps en préliminaires) me paraissent autant de termes malheureusement justifiés pour cette parfumerie qui ne devrait pas quitter les emballages en plastique de pots de yaourts ou de bombes métalliques dont elle ne devrait pas s’évader... Parfumerie qu’on nous présente trop souvent à la fois de manière obscurantiste en même temps que prétentieuse comme étant tout un ensemble de choses qu’elle n’est pas en réalité. On la présente comme belle, onéreuse dans ses moyens, innovante. Ce que, malheureusement, trop souvent, elle n’est pas.
En fait, j’ai l’impression qu’après l’invasion des floraux musqués insignifiants américains, on connaît une nouvelle période dans laquelle les parfums ont peur ou honte d’être des parfums. Ils sentent à peu près tout, mais trop intensément de rien, afin d’obtenir des résultats maximaux aux tests consommateurs tout en ne risquant surtout pas d’incommoder qui que ce soit. Alors, il faut un petit peu de fruits sucrés, des fleurs printanières imperceptibles, du patchouli refractionné inexistant, des bois blonds cadavériques, quelques muscs doudou lessiviels d’adoucissants, le tout devant être suffisamment présent pour qu’on les détecte sur touche tout en étant pas trop présent pour éviter toute remarque désagréable.
A cela, s’ajoutent les tripotées d’arômes incongrus et indigents en parfumerie fine où le mélange des genres règne avec la parfumerie fonctionnelle, où les mêmes produits produisent les mêmes effets, mais, pas au même prix ! L’Oasis Tropical, moi, je le bois et j’assume, je ne me verse pas la bouteille de deux litres sur le corps ! ^^
Quand on me demande quel "parfum de vieille" je porte aujourd’hui, je réponds invariablement qu’il s’agit 1 - d’un parfum de qualité car il a probablement l’avantage de ne pas être trop "cheap" dans le rendu lui ; 2 - d’un parfum qui sent le parfum, et non les arômes industriels de lessiviers ou aromaticiens alimentaires. Les Haribo, c’est en bouche, pas vaporisés sur le corps... ^^
Jeanne, merci encore une fois pour ce dossier hyper pertinent qui parvient à établir un état des lieux sans concession de la parfumerie d’aujourd’hui et qui évoque au travers d’exemples précis, comme avec l’inspiration faite au travers d’Axe, des points que tu avais déjà soulevés dans ton dossier à propos de "L’obscurantisme des parfums". (Et, ainsi, la boucle est bouclée par rapport au dossier précédent ; il y a comme une continuité... ^^)
Avec toi, j’ai souvent l’impression de parvenir à avoir une vision plus large, à gagner en hauteur.
Dommage que ce qui ressort de ton dossier soit une évolution plutôt pessimiste. Mais, quoi qu’il en soit... Bravo pour le boulot !
Et puis, là, il s’agit d’une certaine parfumerie. Mais, heureusement, parfois - trop rarement ai-je envie d’ajouter -, de belles choses nous séduisent dans le vacarme des médiocrités actuelles. Plus souvent en niche qu’en parfumerie grand public (bien que la première, afin de survivre, applique de plus en plus les "tics" de la seconde avec des tarifs trop élevés et des produits "accessibles" pour ne pas dire inintéressants). Trop souvent, la parfumerie parvient à proposer de jolies choses mais pour un prix bien trop élevé. Mais, heureusement, parfois, elle propose de belles choses tout en changeant d’axe en refusant de rentrer dans l’Axe. #jeudemotstoutpourriTE ^^
En espérant que ces quelques digressions, pas si hors-sujet que cela, nourrissent un peu le débat et soient utiles. Mes propos, parfois fortement imagés, doivent être pris avec une bonne dose d’humour, même s’ils relatent une certaine réalité. ;-)
Bonne soirée.
Opium
PS : Aujourd’hui, je porte l’Eau de Narcisse Bleu. Je n’en n’ai pas parlé auparavant tant cette création me semble évidente. Et, cela me rappelle que, même si parfois (souvent ?), notre nez est mis à rude épreuve, il y a encore aujourd’hui quelques rares merveilles qui font tout oublier, même les Teisseire. ^^
NB : Et Vive l’odorat ! Et Vive la révolution olfactive Barmassa et tou(te)s. (Mais, en douceur, pas besoin de verser de sang pour cela...) ;-) *musique wagnérienne*