Ysatis
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 6 heures
En revanche, j’étais un peu étonnée que Madagascar, le Baume vanille n’ait pas sa propre critique à(…)
il y a 6 heures
Ah, certains de mes parfums étaient des coups de coeur immédiats : le regretté Traversée du(…)
il y a 6 heures
Bonjour Garance, je n’ai pas encore senti le Madagascar, mais ce que vous en dites sur le doute(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Salut Tambourine.
Avec plaisir pour la revue, avec grand plaisir. ;)
Ysatis, comme beaucoup des parfums touffus des années 80 est inclassable. Il survole le spectre olfactif créatif avec largesse : j’imagine assez bien la séance d’échanges pour tenter de le classer...
"- Floral, non ?
- Mmmh, ouais, tubéreuse surtout...
- Ouais, enfin, qui "chyprise" !
- Oui, mais pas que, y a d’la rondeur..."
Le "Gifoutou" est inclassable, qu’on se le dise.
Tu soulèves une question qui m’interpelle : notre attachement est-il lié à nos souvenirs ou à la beauté intrinsèque du produit ? Aux deux, je pense. Des gens plus "jeunes" sont certainement insensibles, dans un premier temps, à ce type d’écriture de la surcharge. Mais, les amateurs et amatrices de parfums, avec un peu de connaissances, sont, finalement, eux aussi, même sans attaches émotionnelles liées à l’histoire passée, touchés par la beauté intrinsèque de ce type "d’œuvre". Comme on peut l’être par de la peinture classique à l’huile même si l’on est plutôt amateur d’art contemporain habituellement.
La profondeur de champ, la quadri-dimensionalisation de ce type de parfums les rend, au moins, intrigants, pour celles et ceux qui aiment les parfums. Je vais même me permettre d’aller plus loin : on ne peut pas dire que l’on aime les parfums si l’on ne s’y connaît pas un minimum en période maximaliste grandiose des années 80. Sans elle, pas de réaction dans les années 90 et pas d’avènement de la triste parfumerie aplatie actuelle et récente. Pourvu que la prochaine réaction se fasse. Mais, "sans sucre ajouté" please ! ;-)
Bref.
Content que cette revue t’ait plue.
Bonne poursuite de week-end et bon début de soirée.
A bientôt.
Opium