La vie est belle
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Interrogeant les mondes visuels et olfactifs, deux expertes échangent en écho au dossier publié dans le dix-huitième numéro de Nez, la revue olfactive.
il y a 13 heures
Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
il y a 13 heures
Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
il y a 13 heures
Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Jardin impressionniste
Lavande délavée
Église en flammes
Je l’ai pas mal pris. Je suis l’héritier des Cobblepot je vous disais.
Vous souligner en fait les problèmes de cette parfumerie c’est intéressant et vous avez le mérite de soulever le débat du "la vie est belle c’est pourri". D’autant plus que vous êtes je dirais dans la cible de ce parfum (les "mamans" dont parlait Grain de Musc).
Le confort dans un parfum est une chose importante. Un parfum peut être objectivement beau ou moche, il y a un confort pour certains et non pour d’autres. Je le disais dans le post sur Havana Vanille : par exemple les ambres me font chier à porter. Mitzah, Mémo, Ambre Sultan, c’est joli mais franchement... C’est toujours la même chose au final. Par contre, un parfum comme Midnight In Paris chez Van Cleef & Arpels qui n’est pas objectivement le plus grand parfum sur terre (même si c’est un mainstream excellent) je m’éclate à porter.
Avec ces parfums sucrés. Vous pouvez avoir le confort, mais ce confort vous le soulignez ne vient pas de votre nez mais de votre rapport à la sucrerie. Ce petit goût d’interdit qu’on peut retrouver sans que ça aille dans les hanches. Cependant, quand on creuse, ce parfum se révèle être une copie et un mix de tout ce qui se fait dans la parfumerie grand public, en jouant sur les mêmes matières, les mêmes accords et les mêmes constructions de tous les autres parfums qui ont marché.
Quand il est sorti, Coco Mademoiselle n’était pas Moche. Mais quand on voit tous les jus de fruits au patchouli qu’il a entraîné, on a envie de le maudire.
Si vous continuez à vous intéresser au parfum, et que vous découvrez les classiques déjà avec un souci de chronologie pour voir l’évolution historique de la parfumerie (les aldéhydés, les chypres, les floraux, les chypres verts, les powerhouse, les marins, puis enfin les gourmands en résumant de chez résumant) vous placerez ensuite la vie est belle et le constat se fera tout seul.
Constat du jour avec Opium : La Vie est Belle serait bien ce qui s’est fait de pire en parfumerie jusqu’à aujourd’hui. (bien évidemment, je ne vais gâcher son petit retour) ;)
Vive l’odorat !