Matières animales : mythes & vérités
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
hier
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
il y a 2 jours
Bonjour à vous, Je reviens sur cet article, 13 ans après mon message où je faisais part de ma(…)
il y a 3 jours
J’ai une place tout au chaud dans mon cœur pour Œillet Bengale. C’est le parfum qui m’a fait(…)
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
Je rejoins Poivre Bleu : je ne suis pas indifférent à la souffrance animale. Bien sûr qu’il faut réfléchir à des élevages respectueux du bien-être animal. Bien sur qu’il ne faut pas tuer une bête juste pour sentir bon. Mais interdire purement et simplement n’est pas forcément une bonne solution : il vaut mieux réglementer et le faire intelligemment. Ça me fait penser au cas des phoques et des Inuit. Bien sûr qu’il fallait faire quelque chose et que ce qui se passait ne pouvait durer : le massacre des phoques était abominable, nous sommes bien d’accord. Mais ce qu’on a oublié de faire, c’est penser aux conséquences : humaines, la population Inuit s’est vue réduite à la misère, ses conditions de vie se sont terriblement dégradées alors que ce n’était pas si brillant avant, et écologiques, tout l’écosystème a été perturbé par l’absence de cette « régulation » qu’était la chasse aux phoques, donc il y a eu trop de phoques et les poissons ont commencé à manquer etc…
Pour ce qui est du parallèle avec l’industrie du vêtement dans le tiers-monde : bien sûr que c’est affreux et que des populations entières sont dans la misère, exploitées pour le confort de l’occident. Mais je préfère que sous la pression des consommateurs des sociétés comme H&M maintiennent leurs usines et améliorent les conditions de vie en versant un salaire plus juste aux ouvriers et en accompagnant les populations avec des programmes d’éducation, plutôt que fermer les usines en privant une région de ce qui est parfois son seul revenu. Sans oublier que le Made in chez nous (une vaste hypocrisie en soi grâce à une législation très généreuse, mais passons…) rime parfois avec ateliers clandestins et traite d’une main d’œuvre très bon marché.