Bonsoir à tous !

Dau Jeanne Amalia et Vivi Snow, merci pour vos réponses !
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alors alors !.... MAGNIFIQUE ! je suis sous le charme ! tout à fait ce que j’attendais ! j’ai donc testé sur peau l’EDP en fin de journée !
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déjà sur papier j’ai trouvé l’EDT et l’EDP très attirantes toutes les deux, ce que l’EDT m’a tout de suite évoqué était l’odeur d’un bâton de rouge à lèvre, un peu sec, cireux mais avec un je ne sais quoi de doux comme une parole doucereuse...puis la vendeuse m’a d’office collé un pschitt de l’EDP sur l’avant bras et, tellement occupée à sniffer mes touches que je n’ai pas eu la présence d’esprit de lui demander la même chose avec l’EDT sur l’autre !!!
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mais il faudra que je retourne tester l’EDT sur peau pour en avoir le coeur net, car le choix me semble difficile pour le moment...quoique je pense ne pas pouvoir résister au vétiver de l’EDP qui se déploie gentiment comme un chat qui s’étire sur la peau, langoureux et patient, pour offrir un sillage divin ! Jeanne je vous admire ! vos lumières et votre nez sont impressionnants de justesse.
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c’est drôle mais je ne serais jamais allée sentir un parfum PRADA auparavant, par bêtise, par ignorance, par conformisme et fidélité à mes classiques Guerlain adorés (l’Heure Bleue et Shalimar) ...et les autres Kenzo, Chanel etc...
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quoiqu’il en soit je suis aux anges ! merci !!!
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en fait Infusion d’Iris (EDP donc sur ma peau !) m’évoque à la fois le côté poudré et un peu piquant que j’adore dans SummerbyKenzo, (le mimosa en moins), et qui, selon moi, lui confère vraiment l’appellation de parfum de peau dans le sens fort du terme ! de loin il a un air de Allure sensuelle aussi mais sans vanille...bref assez de comparaisons, mais cela m’aide à préciser mes ressentis olfactifs afin de vous transmettre au mieux mes impressions en l’absence du vocabulaire approprié...
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mais surtout, surtout Infusion d’Iris a l’odeur des vestiaires des cours de danse de mon enfance à l’Opéra de Paris !!! et oui ça sentait comme ça sous les toits de l’Opéra Garnier ! une odeur diffuse de laque à cheveux flottant dans l’air de loin en loin à travers les vastes couloirs sous verrières et lattés de parquets centenaires, l’odeur de propre de nos tenues impeccables de petits rats, un vague nuage de cellophane planant au-dessus de sa caisse de bois, suivant à la trace les petits pas des élèves...l’effluve léger des trousses à maquillage contenant rouge à lèvre, poudre, coton, pinceaux, crème Nivéa... l’odeur des collants roses Repetto, oui je vous assure, ils ont une odeur bien spécifique ! la colle des chaussons...bref tout l’univers de mon enfance lointaine.
tout cela était tellement enfoui que je me sens très émue de le retrouver de manière si impromptue dans quelques notes sur ma peau.
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je ne sais plus si c’est vous Amalia ou bien si c’était Mitsouko qui me disait (dans le post sur Le Baiser du Dragon) que je semblais rechercher un parfum doudou...vraiment touchée !!! c’était bien ça,
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peut-être qu’à 40 ans on a le secret besoin de retrouver des odeurs régressives enfouies, comme pour se retrouver un peu ou bien rêver à notre enfance tranquillement, en n’en laissant affleurer que le plus beau ! l’espace d’un rêve...ou de s’en sentir accompagnée pour se rassembler et faire un bilan.
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enfin voilà mes plus-qu’impressions à propos de l’incroyable Infusion d’Iris qui je pense va devenir culte dans ma vie, d’autant que je confirme Jeanne, en effet, que le sillage est bien présent ! un seul pschitt sur mon bras me ravit encore à cette heure bien tardive !
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sur ce, belle nuit à tous et encore un immense MERCI !