Parfum et musique : accord parfait ou dissonance ?
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Je ne sais pas ; je suis beaucoup plus musicien que perfumiste, même si cette nouvelle passion grève une bonne partie de mon temps ces derniers mois. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne propose pas beaucoup de correspondances dans ce débat : le nombre de parfums que je connais est trop limité. A vous d’imaginer la correspondance : cette chanson est pleine d’une sensibilité éperdue, sa ligne mélodique s’élance, balayant une large tessiture, et semble suivre une cartographie d’émotions amoureuses aussi vives que désespérées ; le coeur qui l’a conçue semble brisé, mais il sublime son trouble par l’art, celui de l’expression et du sentiment, brisant à son tour le coeur de l’auditeur. La guitare acoustique de l’introduction, étrange et insinuante, peut être vue comme un leitmotiv de la jalousie, avançant à pas de loup, s’invitant dans le coeur de l’amoureux pour ne plus cesser de le ronger. Il faut un parfum qui ait du coeur et dont les notes s’étagent en une gradation, se déploient de façon toujours plus vive, toujours plus intense, pour atteindre une mélancolie violente. Je ne sais pas si ce parfum existe, mais ce "cahier des charges" ferait un beau défi pour un parfumeur.