Chanel N°22
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
il y a 3 heures
Bonsoir, pour ma part et pour avoir porté les deux sur de longues périodes, je ne trouve pas du(…)
il y a 1 semaine
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)
il y a 1 semaine
Quelle chance ! J’ai retrouvé une ancienne vendeuse du défunt Barneys New York au corner Guerlain(…)
Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Dans son Guide du parfum*, Rebecca Veuillet-Gallot déclare au sujet d’Estée qu’il est "proche du N°22".
Pour ceux qui connaissent les deux, qu’en pensez-vous ? Existe-t-il selon vous une filiation évidente entre les deux parfums ?
Je rappelle que je n’ai pas encore eu la chance de pouvoir sentir ce fameux N°22 ! En attendant de pouvoir y remédier (en avril, si tout va bien !), je trouve qu’Estée est une sorte de parangon de la note savonneuse en parfum (façon "je viens de prendre mon bain et ma peau embaume encore le savon") ! Bon, je ne l’ai essayé que sur touche de papier, donc je passe sans doute à côté de facettes se révélant sur la peau. Il m’évoque également une forte odeur de laque, celle-là même qu’exhale la chevelure impeccablement permanentée des dames chic d’un certain âge qui sortent de chez le coiffeur.
Bref, ça ne respire pas franchement la modernité et la jeunesse quoi, même si ce côté daté et rétro peut avoir en même temps un certain charme, du moment que la personne qui a choisi Estée ne le porte pas au premier degré et évite donc soigneusement le style Béatrice de Montmirail ! :-P
*Je ne saurais trop vous recommander la lecture de ce petit guide, ne serait-ce que pour les jolies critiques concernant les Guerlain et les Lauder. Ce fut ma première bible en matière de parfums, un livre que j’ai dû lire et relire des dizaines de fois, à tel point que je connais toujours, plus de quinze ans après son achat, certains passages des descriptions que je préfère par coeur ! Et puis il a eu son rôle à jouer dans mon envie de découvrir certains classiques du cinéma hollywoodien (à égalité avec le name-dropping de stars dans le rap de la chanson Vogue ! ^_^), grâce aux références cinématographiques qui le parsèment. En un mot comme en cent, félicitations à l’auteure, qui, je crois, poste parfois sur auparfum (à moins que je ne confonde avec Grain de musc) !