Chanel N°19
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Il faut déjà que je fasse appel à mes souvenirs pour décrire "ce" Vent Vert, quelle tristesse.
Avant toute chose, pour que nous nous comprenions bien, je dois vous préciser ceci.
Je n’ai pas à proprement parlé de culture ou plutôt de réelles connaissances en matière de parfum.
Si ce n’est que je suis tombée dedans très tôt, influencée dés la petite enfance par le Cuir de Russie de ma maman et par le fait qu’elle avait "le nez fin".
Grâce à celà, j’ai eu la chance de sentir de trèèès belles choses et d’adorer ça !
Je fonctionne donc à l’instinct, et j’ai conscience de mes lacunes au niveau de l’analyse.
Vent Vert donc.
Au départ le galbanum qui fuse bien sûr mais très vite avec lui, la richesse et la complexité du jus.
Ça n’est pas un parfum "minimaliste" comme A Scent par exemple (mais c’est ce qui fait le charme de ce dernier et je l’aime beaucoup), non on comprend tout de suite que c’est beaucoup plus que ça. Les notes fleuries sont bien présentes, le galbanum est toujours là mais le jus s’arrondi jusqu’à devenir délicatement boisé (le santal je crois). On perçoit même une note cuirée.
C’est cette complexité que l’on perçoit immédiatement, qui fait qu’on se réfère au N° 19 plus qu’a A Scent et qui donne aussi envie de replonger son nez dans Cabochard.
On se sent (en tout cas c’est mon cas) comme un profane devant une oeuvre, à ce dire que c’est beau, je ne sais pas précisement pourquoi, mais que c’est beau !
Voilà je me sens un peu ridicule de faire part de mes états d’âme.
Et puis voici un énorme post pour enfoncer une porte ouverte...