Un parfum, au bon moment, au bon endroit.
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Un siècle après l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, trois experts explorent son influence sur le parfum.
il y a 7 heures
De mon flacon original acheté fin 1988, au retour d’un voyage à Venise où je l’avais senti non loin(…)
hier
Bonjour Nez inexpert, Pour vous consoler, je ne saurais trop vous conseiller Vétiver Royal(…)
hier
J’ai enfin trouvé son remplaçant, Sauvage de Dior, qui n’a rien à voir au niveau fragrances, mais(…)
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Bain de tendresse
Vaste sujet et tellement intéressant ! C’est une des raisons pour lesquelles j’adore ce site, pour les discussions qu’il propose et génère, c’est ce qui m’intéresse le plus. Les critiques m’orientent, comme Mesqualine, pour tester de nouvelles senteurs et développer mon sens de l’analyse, mais fondamentalement nous ne sommes pas touchés par les mêmes choses, et il nous arrive à tous de craquer pour un parfum à la réputation douteuse auprès des internautes, ou de rester de marbre face à un parfum pourtant très apprécié. Dans ce sens, j’aime beaucoup la remarque de jle : "Un parfum n’existe que dans le plaisir qu’il suscite chez qui le porte.".
Il y a pour moi trois catégories de parfums : ceux qu’on adore, ceux qu’on déteste, et ceux dont on ne sait pas trop quoi penser (soit on apprécie soit on est pas emballés, mais rien de passionnel ne se produit, que ce soit dans le rejet ou l’adhésion). Les odeurs qui nous émeuvent sont liées à notre histoire, c’est pourquoi il est difficile de savoir à l’avance quel fragrance nous touchera ou non, ce qui peut engendrer des frustrations face à un parfum à la critique élogieuse qui sur nous ne rendra rien, ou pire, ressortira de la pire manière et nous rappellera cette vieille prof sadique qui nous torturait en 3eme !
Quand j’étais plus jeune et insouciante, je portais des parfums que je voulais aimer, parce qu’ils étaient populaires, que le flacon me plaisait, et autres raisons toutes aussi peu objectives. J’ai porté l’artillerie lourde du moment (Graffiti de Naf-Naf, Angel, Lolita Lempicka, etc.). Angel ne m’évoquait pas grand chose si ce n’est le chocolat, au fond il ne me plaisait pas plus que ça, mais je l’ai longtemps porté, et aujourd’hui lorsque je le sens subrepticement (ou massivement selon le coup de vapo !) je suis émue, parce que je me suis construit des émotions autour de ce parfum. Ces émotions "fabriquées" ne me troublent cependant pas autant qu’un parfum pour lequel on a le coup de foudre, et qu’on ne parvient à s’expliquer. Je vais reparler de mon expérience avec Coco, qui pour ma part est unique à ce jour car fruit d’un hasard total. Un parfum pas choisi car donné en échantillon, un a priori négatif (parfum de vieille), un contexte de déception (j’avais reçu L De Lolita Lempicka alors que c’est même pas ce que j’avais demandé d’abord !), et puis le choc : à la vitesse d’un train Corail lancé à vitesse maximale, j’ai reçu en pleine figure une vague de plaisir et d’émotions positives proprement incroyable. Je ne sais toujours pas d’où vient cette addiction, je ne connais personne qui le porte ou l’ai porté, cela reste un mystère. J’ai aimé Coco sans le vouloir.
Donc, si la qualité d’un parfum joue tout de même, cet argument pèse peu face à notre inconscient olfactif (petit coquin va !). On peut essayer de le manipuler, mais c’est souvent lui qui aura le dernier mot.