Les Colognes

par Opium, le 5 octobre 2013
Bonjour Farnesiano, Troudujol donc, et Corto Maltese.
L’Eau de Monsieur a bien été relancée il y a quelques semaines.
Voici mes impressions, aucun article ne sera probablement écrit à son propos, il y déjà eu pas mal de visibilité sur cette marque dernièrement. Inutile de focaliser uniquement sur elle (malgré les 37 000 "actualités" la concernant, mais, il en est de même pour les 7 000 000 d’autres marques de parfums actuelles !), il nous faut laisser un peu de place aux autres avec les articles. [Moi, être du genre à exagérer, à peine... ^^]
Commençons immédiatement par "la douloureuse". Ce N’est PAS la même version que la précédente. Donc, Farnesiano, vous ne retrouverez pas cela ici. Je ne connais pas cette version personnellement, je vais donc uniquement rapporter à propos de la première version ce qui m’a été décrit. La première mouture de l’Eau de Monsieur se situait, selon ce que l’on m’en a dit, dans un spectre olfactif allant des hespéridés de la gamme, de Duel à Sables pour le fond, en passant par Mandragore. Une impression d’immortelle achevait cette version, même si, a priori, elle n’en contenait pas, et traçait une trajectoire jusqu’aux territoires de Sables donc.
Ce que j’en ai senti, moi, personnellement de la version actuelle, est un départ hespéridé, effectivement très proche de l’Eau d’Hadrien, comme il a été déjà rapporté, et avec une impression de bonbon acidulé au citron évoluant très rapidement sur une mandarine juteuse et un peu grasse.
A cela succède une impression de savon de barbier, une fougère typée assez classique et classy 70’s, pas du tout innovante, mais pas cheap du tout comme les fougères 80-90’s. Elle a un rendu traditionnel classique avec sa lavande poudrée subtilement irisée.
L’évolution se poursuit sur une sensation légèrement chyprisante et un peu daim qui rappelle Mandragore, Duel et l’Eau du Sud, due semble-t-il à du santal, présent originellement dans la première version que mentionne Farnesiano.
Bref. Cela résonne un peu comme un best-of, assez daté et pas très moderne. Mais, au moins, même si cela n’innove pas non plus en sus, cela ne trahit ainsi pas la marque et reste bien dans son style. On ne peut pas crier à l’hérésie. Ça sent bien Goutal ! ^^ En revanche, le public ne sera peut-être pas séduit par ce parfum qui en rappelle (trop) d’autres, et ne sera probablement pas rajeuni par ce parfum très "papa".
Bon, il manquait une vraie fougère chez Annick Goutal, voici un lancement qui semble logique et cohérent. Voici cet "oubli" réparé, même si c’est une ou deux décennie(s) après la "tendance". Mais, ne pas chercher à tout prix à être tendance, cela doit s’appeler avoir du style. ;-)
Bonne journée.
Opium
PS : Comme toujours, merci Farnesiano pour vos attentions et mots encourageants. ;-))
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